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Anciens des Services Spéciaux de la Défense Nationale ( France ) - www.aassdn.org -  
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BIBLIOGRAPHIE - ( page introductive )
Ouvrages présentés & Commentaires littéraires
 
Encyclopédies :

Services et Renseignement

Périodes 1900-34 :

Services et Renseignement

Périodes 1935-45 :

(1) Acteurs, (2) Services et Renseignement, (3) Résistance

Périodes après 1945 :

(1) Services, (2) Renseignement

Thèmes spécifiques :

(1) Services, (2) Autres

Autres thèmes  :
et ouvrages divers
Etudes & Perspectives  :

voir rubrique spécifique

 

ALVAREZ David J.

SECRET MESSAGES: CODEBREAKING AND AMERICAN DIPLOMACY, 1930-1945
(Hardcover - New Edition)

Alvarez (politics, Saint Mary's College of California) traces one chapter in the history of cryptology. Drawing upon military and intelligence archives, interviews with retired and active cryptanalysts, and recently declassified cryptologic documents, he examines the contributions that the U.S. Army's top-secret Signal Intelligence Service (SIS) made to the war effort before and after World War II. Alvarez traces the development of the SIS and describes the code-breaking process. He also considers the relationship between intelligence and foreign policy. Annotation c. Book News, Inc., Portland, OR (booknews.com)

"Provides an unparalleled glimpse into Army codebreaking in World War II."--John Prados, author of Combined Fleet Decoded: The Secret History of American Intelligence and the Japanese Navy in World War II
"Imaginatively written, thoroughly documented, and brilliantly comprehensive. Fills a significant gap in intelligence literature."--Carl Boyd, author of Hitler's Japanese Confidant: General Oshima Hiroshi and MAGIC Intelligence, 1941-1945
"An important and pioneering work that will be essential reading for any student of cryptology, or of intelligence during the Second World War."--John Ferris, author of Intelligence and Strategy

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BEN-ISRAEL Isaac

Philosophie du renseignement : Logique et morale de l'espionnage
Editions de l'Eclat - 2004

Le Renseignement militaire est une institution relativement récente, dont l'objet est de clarifier la réalité grâce à la collecte d'informations et à leur estimation.

Bien que l'espionnage compte parmi les métiers les plus anciens du monde, les premiers organismes institutionnels du Renseignement ne sont apparus qu'à la fin du XIXe siècle.

Au début, ces organismes se sont surtout attachés à recueillir des renseignements, mais à mesure que l'information collectée augmentait et se diversifiait, il est devenu nécessaire de bien la comprendre et de la compléter par des estimations.

Ce livre se penche sur les fondements logiques, méthodologiques et philosophiques du processus estimatif. Il en examine également les implications sur le plan éthique, et s'attache à définir ainsi une Philosophie du Renseignement, dont l'enjeu dépasse le champ de la discussion philosophique et concerne la vie et la mort d'individus.

Une correspondance inédite avec le philosophe Paul Feyerabend, et le récit d'une rencontre avec Reginald Victor Jones, chef de l'Intelligence Service pendant la Seconde Guerre mondiale, viennent compléter l'ouvrage.

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BERGOT Erwan

11ème CHOC - PRESSES DE LA CITÉ -1986

 

En France, le 7 février 1986 : "11e Régiment parachutiste de Choc, voici votre drapeau !" La voix du général Imbot, le nouveau patron de la D.G.S.E., porte loin. Elle s'adresse aux parachutistes formant le Régiment qui renaît de ses cendres après 23 ans de silence. Elle franchit les années, elle tend une passerelle entre le présent qui revit et le passé qui se souvient. Elle parle pour l'Histoire...

Une Histoire qui commença voici quarante ans, au cœur d'une citadelle oubliée au fin fond des Pyrénées, le 1er septembre 1946, et qui s'est poursuivie, sur tous les continents, partout où la France avait besoin d'hommes courageux, discrets, compétents, efficaces. Que ce soit en Europe, transie de Guerre froide, en Indochine, au cœur des maquis du Laos, sur les plages d'Annam, en Algérie, d'une frontière à l'autre (et même au-delà), les officiers, les sous-officiers et les Chasseurs du 11e ont combattu, parfois à visage découvert, le plus souvent dans l'ombre. Ils ont contribué à forger la " légende ".

Pour son nouveau livre "11e Choc", Erwan Bergot, qui fut l'un d'entre eux, a choisi de parler des hommes, qui avaient le Service pour guide, le Secret pour règle, qui préféraient le silence au tapage, la discrétion au panache, et n'avaient pas, bien souvent, le réconfort d'un communiqué à l'heure du succès, de la souffrance, de la mort.

Lorsque, dans les remous de l'affaire "Greenpeace", le ministre des Armées a annoncé à l'Assemblée nationale, la reformation du 11e Choc, le silence qui a suivi a montré que pas un seul des députés présents n'ignorait de quoi il s'agissait. Les "anciens" l'ont ressenti comme un hommage rendu à leurs qualités : fidélité, ténacité, efficacité.

( NDLR :  le " 11e Choc " a été créé le 1er sept. 1946 ( BPC ), devenu DBPC le 1er oct. 1955, Dissolution le 31 déc. 1963. ... Recréé le 1er nov 1985 ( RPC ) - Nouvelle dissolution le 30 juin 1993. )

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BEVALET Jean

TERRORISME – GAGNER LA 3e  GUERRE MONDIALE
L’Esprit du Livre éditions - 2009

Le terrorisme, fléau présent sur tous les continents de la planète, méthode de combat utilisée depuis les temps les plus reculés, constitue la plus grande menace du XXIe siècle. Si les moyens se sont modernisés, la méthode reste la même : il s’agit d’instaurer un climat de peur, de terroriser les populations pour faire aboutir une lutte souvent idéologique.

La fin de la guerre froide a provoqué la disparition des blocs Est-Ouest et la rupture des équilibres traditionnels. Les nations occidentales ont joué pendant des années les apprentis sorciers et ne maîtrisent plus les combattants d’hier qu’ils ont formés et équipés. Les enjeux ont changé, et avec eux, les risques, leur gestion et leurs conséquences.
Les attentats du 11 septembre 2001 ont été le prétexte à l’une des plus grandes manipulations de l’opinion publique mondiale par l’administration Bush quant à l’existence des armes de destruction massive.
Au-delà de cette manipulation, y a-t-il un risque réel de subir une attaque nucléaire, bactériologique ou chimique ? Avons-nous les moyens de gérer un tel risque ? Existe-il une « Internationale » du terrorisme ? Mais surtout, jusqu’où les terroristes sont-ils prêts à aller ?

Table des matières

Introduction   
PREMIERE PARTIE: IMMERSION EN EAUX TROUBLES
Chapitre I: Histoire du terrorisme      
Chapitre Il: Rupture, équilibre et effondrement        
Chapitre III: Stratégies terroristes       
DEUXIEME PARTIE: UNE RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE INÉGALE
Chapitre IV: En Europe         
Chapitre V : En Afrique         
Chapitre VI : En Orient          
Chapitre VII : Les Amériques            
TROISIEME PARTIE: DES GROUPES ET DES HOMMES
Chapitre VIII : Les groupes terroristes majeurs         
Chapitre IX: Les « grandes » figures du terrorisme   
QUATRIEME PARTIE: RÉACTION DES DÉMOCRATIES
Chapitre X: Conséquences du terrorisme sur les démocraties           
Chapitre XI : Le contre-terrorisme     
Chapitre XII : Subversion et contre-subversion         
Conclusion     
Annexes :
Annexe I:  Liste de l'Union européenne au 27 janvier 2009 des personnes considérées comme terroristes
Annexe Il: Liste de l'Union européenne au 27 janvier 2009 des groupes considérés comme terroristes      
Annexe III: Organisations considérées comme terroristes aux États-Unis     
Annexe IV. Organisations considérées comme terroristes au Canada           
Annexe V:  Rapport américain sur les États soutenant le terrorisme, 29 avril 2005         
Annexe VI : Premiere réunion du réseau international des magistrats antiterroristes, jeudi 8 mars 2007     
Annexe VII : Résolution 1267 du Conseil de sécurité          
Annexe VIII : Les cent quatre-vingt-sept pays membres d'Interpol  

 

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CECILE Jean-Jacques

ESPIONS ET TERRORISTES – LES LIAISONS DANGEREUSES

2008 Nouveau Monde Editions

Espions et terroristes sont-ils si différents qu’on le croit ? « Finalement, les attentats du 11 septembre 2001 sont un bon exemple d’opération clandestine réussie ». Proférée par un ancien officier de la DGSE, cette phrase prend un relief particulier.

Pour un ancien des commandos britanniques, « les membres du Special Air Service ne sont finalement que des terroristes d’Etat ».

De nos jours, les techniques des élites militaires et celles des terroristes se ressemblent de plus en plus.

Les terroristes copient beaucoup mais inventent peu. Quand Richard Reid embarque à bord d’un vol d’American Airlines avec des chaussures piégées, il copie en cela les techniques des « spéciaux » nazis.

Comment le savoir se transmet-il entre les « barbouzes » et les terroristes ? Le scénario du prochain attentat d’envergure ne serait-il pas inscrit noir sur blanc dans les livres d’histoire parce déjà mis en scène par les organismes officiels d’action clandestine ?

Partant de ce parallèle entre membres des forces spéciales, espions et terroristes, à quels actes de barbarie massive peut-on et doit-on s’attendre ?

Au final, quelle est la véritable capacité de nuisance d’al-Qaeda et consorts ?

Ce livre plonge au cœur du monde interlope où se croisent espions et terroristes. Partant de faits avérés, il dresse un panorama de ce que les thuriféraires de Ben Laden pourraient être capables de faire avec des moyens technologiques simples.

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CHOUET Alain


Au cœur des services spéciaux – La menace islamiste : fausses pistes et vrais dangers.
Editions La Découverte - 2011

Depuis le début des années 1970, le terrorisme est devenu une dimension majeure des relations internationales. Mis en œuvre par des groupes palestiniens, par des Etats du Moyen-Orient agissant de façon clandestine ou par des services spéciaux obéissant à des hommes politiques tortueux, il a le plus souvent frappé des populations civiles sans défense. Durant trois décennies, il a constitué une constante préoccupation des services de sécurité occidentaux, devenant leur priorité absolue depuis le 11 septembre et la revendication de la terreur par des fondamentalistes musulmans sans aucune implantation réelle.
Quelles sont les clés permettant de décrypter ces phénomènes ? Pourquoi les services secrets ont-ils mis tant de temps à les comprendre ? Qui sont les véritables idéologues du terrorisme moderne, ses commanditaires, ses financiers ? C’est à ces questions que répond dans ce livre Alain Chouet, devenu l’un des meilleurs spécialistes mondiaux du problème après sa carrière de trente ans au sein des services secrets français, la DGSE. Grâce à son expérience du terrain et à sa fine connaissance des sociétés musulmanes, dont il expose ici l’histoire avec un sens aigu de la pédagogie, l donne à voir une réalité aux antipodes des discours de désinformation qui accompagnent trop souvent l’actualité du « terrorisme islamiste », du Maghreb au Machrek, de l’Algérie à l’Afghanistan.
Avec une grande liberté de propos, il fait partager aux lecteurs ses inquiétudes, mais surtout sa clairvoyance sans œillère. Un témoignage de choix et des révélations chocs sur les vraies racines d’un mal profond.

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DENECE Eric

HISTOIRE SECRETE DES FORCES SPECIALES

Nouveau Monde Editions

Depuis une vingtaine d’années, les forces spéciales ont été engagées dans tous les conflits modernes : des Malouines à la guerre du Golfe, de l’Afrique au Kosovo, de l’Afghanistan à l’Irak.

Avec l’évolution de la guerre au travers de l’histoire, ces dernières ont vu leur rôle renforcé.

Joker des états majors quand tout est compromis, elles sont super entraînées, armées à la pointe de la technologie et formées pour intervenir dans toutes les situations, même celles réputées impossibles.

Popularisées depuis les années 1980 grâce au cinéma américain, elles fascinent l’opinion, mais n'en demeurent pas moins méconnues, entourées du plus grand mystère.

Renseignement, sabotages, encadrements de mouvements de guérilla à l’étranger, libération d’otages,…

l’ouvrage nous livre tous les secrets des forces spéciales à travers le monde.

Les chapitres, mêlant action et description, mettent en scène les unités des différents pays, présentées chaque fois dans un contexte opérationnel précis : les Special Forces américaines en Afghanistan, les SAS britanniques en Irak, les forces spéciales françaises en Côte d’Ivoire, les Spetsnaz russes en Tchétchénie, les commandos israéliens à Gaza, etc.


Un ouvrage indispensable pour comprendre le rôle de ces unités particulières, de plus en plus sollicitées pour faire face aux menaces terroristes et aux crises soudaines et violentes qui secouent la planète.

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DENECE Eric

Renseignement et contre-espionnage
Hachette Pratique - 2008

Toute l'histoire de l'espionnage de la Première Guerre mondiale au renseignement moderne : opérations célèbres, techniques d'espionnage, agents secrets, contre-espionnage, actions clandestines, traitement des informations. Un panorama complet et actuel des services de renseignement français et étrangers : DGSE, CIA, M15, MOSSAD, KGB.

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DENECE Eric

Les services secrets
EPA Editions - 2008

A quoi servent les services secrets et comment sont-ils organisés à travers le monde ? Comment se déroulent l'arrestation d'un criminel de guerre, l'infiltration d'un service adverse ou une simple mission de reconnaissance ? Des actions psychologiques sont-elles menées, aujourd'hui encore, par des états ? Quels sont les moyens modernes d'interception et de traitement des informations ? Moyens techniques, moyens humains... Spécialiste du sujet, Eric Denécé répond, dans ce livre accessible et clair, à toutes les questions que l'actualité fait surgir et démonte bon nombre d'idées reçues sur le travail des " espions " et autres agents secrets. Au fil des chapitres, l'auteur raconte également des " histoires vraies " qui replongent le lecteur dans des faits d'actualité.

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DESCHAMPS Christophe et MOINET Nicolas

LA BOÎTE A OUTILS DE L'INTELLIGENCE ECONOMIQUE

DUNOD - 2011

Comment trouver les informations stratégiques ? Quels outils de veille utiliser sur Internet ? Comment capitaliser l’information et manager la connaissance ?

En quoi les techniques de cartographie permettent-elles de révéler des réseaux et des stratégies cachées ?

Pourquoi est-il essentiel de protéger ses informations et de connaître les méthodes d’ingénierie sociale ? Comment influencer son environnement par la pratique du lobbying ?

Découvrez 59 outils indispensables à la mise en oeuvre et à la pérennisation d’une démarche d’intelligence économique. Chaque outil est décrit sur 2 ou 4 pages, par un schéma synthétique, le contexte d’utilisation, les étapes de mise en oeuvre, des conseils, les avantages et précautions à prendre. Les outils les plus complexes sont complétés d’un cas d’application. Dirigé par deux spécialistes reconnus, ce livre vous offre tous les outils pour bien orienter votre démarche d’intelligence économique.

Biographie de l'auteur: Professeur des Universités à l'Institut d'Administration des Entreprises de Poitiers. Directeur du Master Intelligence économique et communication stratégique (ICOMTEC) et responsable de l'équipe de recherche sur cette thématique au sein du CEREGE (Centre de Recherche en Gestion, IAE de Poitiers. Il a été responsable de veille stratégique dans deux multinationales. Il est actuellement consultant et formateur indépendant en veille, IE et gestion des connaissances. Il enseigne dans le master IE et communication stratégique à l'université de Poitiers.

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DESMARETZ Gérard

Le renseignement humain
EDITEUR : Chiron - 2004

L'officier traitant, l'agent manipulant, ou l'agent recruteur n'usent pas toujours du chantage ou de la coercition pour conduire une personne sur le chemin de la trahison. Ils préfèrent miser sur les forces et les faiblesses psychologiques d'un l'individu. Après l'observation, l'abordage, le pesage, la mise en condition et " l'empiégeage " de la cible, ils pourront la mener là où ils désirent. Mieux, le sujet manipulé pensera qu'il s'agit là d'un effet de sa volonté !

Vous n'avez jamais lu un tel livre pour la simple raison que rien de comparable n'a été écrit sur ce sujet devenu d'actualité depuis l'attentat du 11 septembre 2001 ! L'auteur nous décrit, dans un langage accessible à tous, les méthodes mises en œuvre par les agents pour recruter leurs sources.

Plutôt que d'exposer des théories, l'auteur nous présente les principes éprouvés et l'indication de procédés par lesquels vous pourrez en vérifier le bien fondé. Les applications dans la vie quotidienne sont évidentes. Tous ceux dont la fonction est de convaincre (vendeurs, négociateurs, hommes d'affaires, policiers, journalistes, etc.) trouveront dans ce livre des méthodes redoutables d'efficacité !

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DESMARETZ Gérard

LE MANUEL DU FAUSSAIRE

Ed Chiron - 2011

Chiffres : en France, il y a 210 000 victimes d’usurpation d’identité par an. C’est là la seule statistique officielle connue. Les autorités ne peuvent chiffrer toutes les fraudes à la carte de crédit, aux faux-documents, aux signatures fausses et abusives, sans compter sur l’industrie des faux papiers et faux documents.

Il faut savoir qu’il n’y a rien de plus difficile de “regagner” officiellement son identité. Ainsi, l’exemple fameux d’un homme usurpant l’identité de son frère depuis des années. La victime ne compte plus les procès pour impayés, à sans cesse affaire à la police pour enquête… alors qu’ils le savent de bonne foi !

L'auteur a mené ici une vaste enquête historique (les faux papiers, fausse monnaie) depuis la guerre froide entre les deux blocs a aujourd’hui, remonte les filières des grandes histoires de fraude, avec, pour pendant, une vaste enquête technique sur l’usurpation et les faux dans notre société : disparition opportune, usurpation d’identité, substitution d’une personne par une autre, le vol d’identité d’une personne décédée, les enquêtes de la police scientifique...Comment et par qui sont fabriqués les faux, les filières…

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ENDERLIN Charles

Le Grand Aveuglement - Israël et l'irrésistible ascension de l'islam radical

ALBIN MICHEL 2009

En encourageant le développement à Gaza de la branche la plus extrêmiste des Frères musulmans, Israël a joué avec le feu pendant près de deux décennies. Les gouvernements successifs à Jérusalem n'ont-ils pas longtemps cru que le cheikh Yassine, fondateur du Hamas, pouvait être 'l' antidote à l'OLP' ? Il est vrai qu'à l'époque les États-Unis eux-mêmes, en finançant et en armant les moudjahidine afghans, avaient grandement sous-estimé la menace islamiste. Ni la CIA ni les services de renseignements israéliens n'ont alors pris la peine d'analyser - voire de traduire - les textes diffusés par ces organisations. Ils découvriront trop tard qu'ils ont, de fait, participé à la création du Hamas et d'Al-Qaida. Dans ce nouveau document d'enquête, l'auteur, correspondant permanent de France 2 à Jérusalem, raconte l'incompréhension, l'aveuglement, le double jeu parfois des services de renseignements et des politiques à Jérusalem, à Tel-Aviv et à Washington. Il décrit aussi comment l'occupation israélienne, le développement de la colonisation dans les territoires palestiniens et la politique américaine au Proche-Orient ont fait le lit de l'islam radical.

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FALIGOT Roger et GUISNEL Jean ( et sous leur direction )

HISTOIRE SECRÈTE DE LA Ve RÉPUBLIQUE - Ed. LA DÉCOUVERTE - 2006

Extrait de l’introduction

" On trouvera ici le descriptif précis des actions et des organisations qui y ont présidé à l'histoire du renseignement sous la Vème République. Et les récits de moult « affaires » oubliées ou peu connues, souvent enrichis de révélations inédites grâce aux enquêtes menées de longue date par les auteurs.

Les surprises ne manquent pas, dont la moindre n’est pas la mise en évidence de la très étrange « épidémie » de meurtres politiques – plus d’une cinquantaine de victimes, tant françaises qu’étrangères – qui a frappé la France sous le septennat de Valéry Giscard d’Estaing (1974-1981).

Mais, pour nécessaires qu’ils soient, ces rappels documentés ne sauraient suffire. Et c’est pourquoi nous avons tenu – selon un principe d’ailleurs appliqué dans toutes les parties de cet ouvrage – à compléter les récits factuels et les portraits par des synthèses, permettant de mieux saisir les enjeux techniques et politiques du monde du renseignement français.

Ainsi, on apprendra comment l’éloignement de la Seconde Guerre mondiale, la purge du SDECE par Alexandre de Marenches en 1970, sa refonte par Pierre Marion en 1981, sa modernisation par Claude Silberzahn à partir de 1989 ont progressivement éloigné ce service d’un emploi politique et partisan vers un service de renseignements politiques, stratégiques et économiques dont a besoin le pays dans le monde troublé qui est le nôtre.

Reste à enclencher vraiment, comme décrit ici, le contrôle parlementaire de ses actions. Reste également à reconnaître, ce qu’on ignore trop souvent, que les services secrets peuvent aussi agir, secrètement certes, en mettant en avant le bien commun, en relation avec des administrations réellement soucieuses de l’intérêt public et pour sauver des vies humaines : il existe de bons usages des services spéciaux (nous évoquons ici le rôle de la DGSE dans des médiations interafricaines, dans le soutien à des processus de paix, dans le dénouement de crises d’otages.

La fin de la guerre froide a fait beaucoup par ailleurs pour faire évoluer le rôle – devenu presque banal au fil des années – de police politique de la DST (voir les affaires des « taupes rouges » ou les manipulations des séparatistes bretons), des RG (en Corse ou au Pays basque) et de certaines unités spéciales comme la « cellule antiterroriste de l’Élysée » (affaires des écoutes téléphoniques sous Mitterrand).

Bon gré mal gré, et sans abandonner toujours les mauvaises habitudes, ces services ont dû évoluer vers une fonction de protection face aux nouveaux défis : l’islamisme radical violent, le crime organisé international, l’espionnage économique et technologique ou la guerre dans le cyberespace.

On lira le détail de toutes ces affaires et des questions que se posent légitimement les professionnels du renseignement eux-mêmes et les citoyens sur l’emploi des premiers.

Car les cas de rechute restent fréquents : on verra ainsi comment, sous la pression de la seconde guerre d’Algérie et de ministres de l’Intérieur indélicats, certains agents de renseignement ont ré-endossé leur tunique de « barbouzes ». On le verra enfin avec la description minutieuse du rôle des agents secrets dans l’affaire des frégates de Taïwan et Clearstream, au cours de laquelle le piège s’est refermé en 2006 sur un des as des services secrets de la République, le général Philippe Rondot."

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FALIGOT Roger

Paris nid d’espions
PARIGRAMME -2009

Aucune métropole ne mérite plus que Paris le titre disputé de capitale de l’espionnage. Il y aurait sur les bords de Seine des dizaines de milliers d’espions des services du monde entier (la communauté du renseignement français pouvant être évaluée à 20 000 personnes). L’espionnage « moderne » commence véritablement avec la Première Guerre mondiale ; c’est à cette occasion que sont installées à Paris des bases secrètes de différentes puissances... qui ne seront pas ou pas totalement- démantelées la paix revenue. La présence en France d’un fort parti communiste, l‘implication dans les guerres coloniales puis les processus de dégagement et de coopération avec le Tiers-Monde, l’activité diplomatique, l’accueil de structures internationales, la concentration d activités industrielles de haute technologie, l’ouverture sur le monde... contribuent à faire de Paris une véritable plaque tournante.

Quartier par quartier, rue par rue, l’auteur propose un panorama des activités des services de l ombre, du renseignement presque routinier aux coups les plus tordus. Chacun son secteur, où presque : le renseignement militaire se trouve très logiquement dans les parages du ministère de la Défense et des Invalides tandis que le SDECE (plus tard DGSE) a quitté l’ouest pour le 19e, les assassinats de militants palestiniens se produisent souvent au Quartier Latin, les Tigres tamouls sont aux abords de la gare du nord, la guerre des Balkans se prolonge dans le 11e, la guerre secrète des Chinois trouve des appuis dans le 13e... Dans cette géographie, 8e et 16e, arrondissements des ambassades, se taillent la part du lion, grouillant de barbouzes de toutes origines.

On retrouve ces agents partout dans Paris, au jardin du Luxembourg, au Crillon, à la crêperie de Plougastel, au deuxième étage de la Tour Eiffel, dans la salle des pas perdus de la gare Saint-Lazare, sur la tombe de Blanqui au Père Lachaise... utilisant des milliers d’adresses apparemment insignifiante comme autant de « boîtes aux lettres mortes » ou « d’appartements conspiratifs » ou de « rendez-vous secondaires ». Oui, Paris est vraiment un nid d’espions !

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FARCY François et GAYRAUD Jean-François

LE RENSEIGNEMENT CRIMINEL

CNRS Editions - 2011

Trafics de drogues et d’êtres humains, contrebandes, contrefaçons, fraudes financières, crimes écologiques, guérillas reconverties dans le narco-trafic, corruptions…

Dans un monde instable, comment lutter efficacement contre les nouvelles criminalités organisées qui se jouent des frontières et profitent de la mondialisation pour se développer ? Comment prévenir et réprimer ces fléaux qui menacent la sécurité des Etats ?

François Farcy et Jean-François Gayraud montrent pourquoi et comment le renseignement peut s’avérer utile pour, sinon déraciner, du moins combattre plus efficacement cette criminalité protéiforme et de plus en plus transnationale.

Une nouvelle approche qui exige une remise en cause radicale des vieilles analyses stratégiques qui stérilisent l’action. Le renseignement criminel doit en effet s’appuyer sur une vision : l’anticipation, et sur une méthodologie qui articule les métiers de la recherche et de l’analyse au plan stratégique (art des rapports de force) et tactique (art des moyens).

Une étude novatrice qui dresse un état des lieux inquiétant, mais aussi l’exploration de nouveaux remèdes.

Biographie de l'auteur: Docteur en droit, le commissaire François Gayraud est l’auteur de plusieurs ouvrages sur la police et les mafias. François Farcy est Commissaire divisionnaire de la Police fédérale belge.

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FORCADE Olivier

LA RÉPUBLIQUE SECRETE Histoire des services spéciaux français de 1918 à 1939

Nouveau Monde Editions – Collection « Le Grand Jeu » 2008

L'espionnage et le contre-espionnage français plongent leurs racines dans une histoire du secret d'État.

L'autorité politique dans l'entre-deux guerres feint souvent d'ignorer l'existence des services spéciaux, balaie leur rôle réel et dénonce leurs responsabilités dans les échecs de la politique. Cette étude veut justement apprécier le poids du renseignement en matière de sécurité nationale et montrer que l'espionnage est une activité réglementée dans les administrations de l'État.

Un espionnage économique nouveau se met par ailleurs en place, conséquence de la Grande Guerre. Celle-ci débouche en effet sur des rivalités économiques exacerbées après 1919, sous-tendues par la question des réparations de guerre.

Cette situation se double bientôt d'une multiplication d'affaires de renseignement commercial et financier.

La France a-t-elle utilisé ses services spéciaux militaires dans ses relations extérieures?

Équilibrer la balance des puissances et des alliances par des coopérations secrètes fut une tentation constante.

Et la guerre secrète avec l'Allemagne et l'URSS est l'un des fils conducteurs de cette histoire.

L'auteur revient sur « la défaillance » du renseignement dans les années 1930, mais aussi sur les années 1920, moins traitées par les historiens et pourtant cruciales pour l'avenir.

Voir L'Introduction ( Extraits )

Table des matières

PREMIÈRE PARTIE LES SERVICES SECRETS MILITAIRES, LES POUVOIRS PUBLICS ET LA RÉPUBLIQUE 1871-1939

Chapitre 1. - Les héritages de l'espionnage d'État en 1918 ... La rénovation du renseignement par la IIIe République Les réformes institutionnelles depuis 1871 Le partage des attributions entre la police, l'armée et la gendarmerie 1871-1919 Les leçons de la guerre de 1914-1918 La place nouvelle du renseignement dans la tactique et la stratégie En 1919, un État peut-il se passer du renseignement ? L'expérience de la guerre économique en 1914-1918

Chapitre 2. - Les rouages de l'État secret Les trois corps du secret dans la République: une « communauté du renseignement » ? L'armée a-t-elle plusieurs cultures de l'espionnage ? Le contre-espionnage partagé entre la police et l'armée après 1919 La diplomatie, les attachés militaires et l'espionnage La coopération interministérielle des Affaires étrangères, de l'Intérieur et de la Guerre L'État, le droit, l'espion : la législation sur l'espionnage L'héritage de la Révolution française et de la loi de 1886 Les aspirations à une loi plus répressive entre 1920 et 1934 ... Renforcer la répression de l'espionnage : l'espionnage passible de la peine de mort

Chapitre 3. - Les espions de la République À l'ombre des services spéciaux, des carrières militaires Les attributions réglementaires du chef des services spéciaux militaires Être le chef des services spéciaux militaires : une filière du « secret ordinaire » dans l'armée ? Les gardiens du secret À Paris, au siège central des services secrets militaires Un groupe socioprofessionnel défini ? Les officiers de réserve ou la République des compétences Agents, honorables correspondants et serviteurs inconscients de l'État Le recrutement des agents Les agents recrutés par les postes SR-SCR Les agents manipulés par les hommes publics et les honorables correspondants

Chapitre 4. - L'organisation et le fonctionnement des services spéciaux militaires de 1918 à 1939 La sortie de guerre des services secrets De la démobilisation à la réorganisation : désarmer et surveiller lAllemagne 1919-1925 Un renseignement d'occupation défensif 1925-1930 Un renseignement contre-offensif pour une stratégie défensive, 1930-1939 Le coeur et la périphérie : la centrale et les postes de renseignement Le service central à Paris Les réunions annuelles de chefs de poste à la centrale de 1936à 1939 L'exemple du service des communications militaires à Belfort entre 1919 et 1939 À l'écoute de l'autre : le renseignement technique a-t-il compté ? Un déclin des écoutes et des transmissions en France Le renseignement d'origine technique est-il fiable ? Les défis du renseignement technique sont-ils relevés dans les années 1930 ? À l'écoute des ambassades et des représentations diplomatiques . Le service des informations spéciales en 1939

DEUXIÈME PARTIE LA FRANCE, LA GUERRE SECRÈTE ET L INVENTION DE LA « SÉCURITÉ NATIONALE »

Chapitre 5. - Les coopérations internationales des services secrets français Un partenariat d'opportunité : les coopérations avec l'Intelligence Service L'après-guerre ou l'alliance troquée pour un partenariat à éclipse Vers un renforcement des échanges de renseignements franco-anglais 1935-1938 Quand vient l'heure du danger : une coopération tardive mais sincère en matière de renseignement juin 1938-septembre 1939 Les neutres ou l'alliance contrariée La Belgique ou les subtilités d'une neutralité active La Hollande, un dispositif charnière face à lAllemagne et à la Grande-Bretagne La Suisse : un partenariat interdit dans une position érodée après 1925 Les alliés de revers, entre l'alliance diplomatique et la coopération secrète La Tchécoslovaquie, plaque tournante de l'espionnage en Europe centrale Intégrer le renseignement de la France, de la Pologne et des États de la Petite Entente Les attentes de la Yougoslavie La Pologne ou les déceptions d'une alliance faussement naturelle ?

Chapitre 6. - La guerre secrète contre l'Allemagne et l'Italie L Allemagne ou l'ennemi traditionnel de 1919 à 1933 L'impossible démobilisation du renseignement français en Allemagne 1919-1923 L'occupation de la Ruhr ou l'exacerbation des rivalités secrètes 1923-1924 À la poursuite des services secrets allemands 1919-1933 Les armes inégales de l'espionnage de 1933 à 1939 Les conditions générales de la lutte secrète franco-allemande Le tournant de la remilitarisation de la Rhénanie en mars 1936 Identifier les moyens humains et les postes du renseignement allemand en 1937-1939 Le contre-espionnage offensif et la politique des agents doubles . L'Italie de 1922 à 1939 : une alliance d'opportunité ou contre-nature ? Une coopération interdite 1922-1926 Face aux menaces secrètes italiennes 1926-1935 De l'alliance secrète d'opportunité en 1935-1936 à la rivalité retrouvée fin 1937-1939

Chapitre 7. - Une lutte intérieure et extérieure contre l'URSS sans merci Les services secrets russes en France dans les années 1920 Espionnage soviétique ou espionnage français 1919-1925 ? Le tournant des années 1925-1927 358 La lutte contre le Komintern et l'idéologie communiste Comment lutter contre le Komintern ? La répression des agissements et des agents du Komintern Les cibles politiques et technologiques françaises de l'espionnage soviétique Une stratégie globale d'espionnage Des secrets industriels très convoités L'affaire des rabcors et l'hostilité à l'URSS dans l'appareil d État

Chapitre 8. - Le renseignement impérial dans la Défense nationale Des rivalités coloniales secrètes 1918-1939 Des rivalités franco-britanniques indépassables au Proche Orient Les enjeux de la rivalité méditerranéenne Un partenariat impérial occasionnel avec l Espagne en 1925-1932 L’ Indochine prétexte à un échange de renseignements avec le japon en 1933-1934 Le renseignement de la Légion sert-il le renseignement général ? La conception du renseignement impérial de la Légion étrangère L'intégration du renseignement légionnaire dans l'appareil militaire national Un renseignement impérial tardivement et imparfaitement coordonné Les ailes impériales de la SR-SCR : défendre les terres d'empire. Le service de renseignement intercolonial en 1936-1939 L'engagement du service de renseignement impérial dans des actions subversives

TROISIÈME PARTIE LES RESSORTS DE L ESPIONNAGE DANS L ÉCONOMIE ET LA POLITIQUE

Chapitre 9. - De l'information économique au renseignement économique Entre la « guerre économique » et l'espionnage industriel, l'émergence du renseignement économique La « veille économique », figure de la mobilisation industrielle et de la pénétration économique La mobilisation économique vue par le CSDN: un pas vers un renseignement économique ? Le CSDN, instance centrale du renseignement économique dans l État après 1922 ? La matrice d'une réglementation sur l'espionnage économique en France en 1939 L'attente d'une doctrine publique du renseignement économique Les doctrines concurrentes des ministères publics en vue d'une instruction Les divergences entre les ministères de la Défense nationale et des Affaires étrangères Aux origines des pratiques modernes de renseignement économique : les agences privées La prolifération du renseignement économique privé Les agences Schimmelpfeng et Bradstreet's de 1914 à 1939 France-Expansion et Réforme de crédit

Chapitre 10. - L'espionnage économique et les nouveaux enjeux secrets de la puissance La guerre commerciale et l'espionnage économique entre 1919 et 1933 France Allemagne, une sortie de guerre sous le signe des rivalités économiques Les moyens de renseignement au service de l'espionnage commercial 1920-1925 L'espionnage économique français en Allemagne de 1924 à 1933 Les nouveaux acteurs de l'espionnage économique :l'URSS et le japon L'URSS : comment reprendre des relations commerciales avec son ennemi ? Le japon, un espionnage commercial et d’État L’ Allemagne : les cas Siemens et AEG à la fin des années 1930 Un enjeu technologique Le gouvernement français réagit en 1937-1939 Les Anglo-Saxons, le pétrole et l'espionnage économique : vive le marché ! Du renseignement économique sur les firmes pétrolières Les rivalités énergétiques franco-anglaises au Proche-Orient

Chapitre 11. - L'exploitation du renseignement : l'information trouvée, le renseignement perdu ? L'orientation et l'exploitation du renseignement en France dans les années 1919-1939 Le cycle du renseignement La planification du renseignement par le ministère de la Guerre L'exploitation politico-stratégique du renseignement : rendre la décision efficace Les crises internationales, moteurs d'une pratique gouvernementale du renseignement Le Front populaire et les conférences interministérielles du renseignement en 1937 Vers une commission interministérielle du renseignement ? Le bilan des réunions L âpport à la décision politique Le gouvernement et le Parlement contrôlent-ils le renseignement ? Les conditions générales d'un contrôle des activités de renseignement Le contrôle parlementaire des activités de renseignement Le renseignement perdu par la politique ou introuvable par les services d'espionnage ?

Chapitre 12. - Le renseignement dans la vie politique à la fin des années 1930 La crainte militaire du complot communiste La surveillance des partis politiques et syndicats : le renseignement est-il politique ? De la grève au complot communiste Les services spéciaux et le complot : un nouvel avatar des relations droite gauche ? De l'intoxication à l'auto-intoxication : les complots de l'extrême gauche et de l'extrême droite La Cagoule au cceur des relations entre le haut commandement et le pouvoir Un cagoulard dans les services à Nice Le carnet B, un outil du contre-espionnage Aux origines modernes des fichiers administratifs de surveillance La surveillance des suspects à la fin des années 1930 Son application au Komintern et au PCF à la fin des années 1930

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GAGET Robert ( Général )

AU-DELA DU POSSIBLE

Recherche de Renseignement en régions hostiles

GRANCHER - 2002

Héritier des dragons de la Garde impériale, le 13eme fut le régiment de l'impératrice Eugénie. A ce passé prestigieux va succéder un présent non moins riche en péripéties.

En effet, le 13ème Régiment de Dragons Parachutistes, intégré à la 25ème Division Aéroportée en octobre 1952 rejoint l'Algérie dès septembre 1954. Engagé en Grande Kabylie, haut lieu de la rébellion, il va combattre pendant sept ans et y laisser quatre-vingt-quatre des siens.

Mais la mutation importante, le régiment va la connaître en 1963, lorsque installé en Lorraine, il sera transformé en régiment de recherche aéroporté capable d'agir sur les arrières des forces du pacte de Varsovie.

Ceux que l'on appelait  " les Paras de l'Impératrice "  vont acquérir rapidement un étonnant savoir-faire dans l'acquisition et la transmission d'informations " sensibles ".

Leur expérience sera précieuse en Mauritanie, au Tchad, au Zaïre, en République Centrafricaine, partout où les dirigeants des jeunes États africains ont du mai à asseoir leur autorité.

La fin de la guerre froide, en 1990, rend le régiment disponible pour de nouvelles missions.

Plusieurs équipes de recherche ou détachements de liaison-renseignement sont engagés dans la guerre du Golfe, en Somalie, au Cambodge, en Bosnie ...

Victime d'une discrétion obligée, la valeur et les actions du 13ème étaient peu connues.

Ayant eu l'honneur de servir pendant sept années chez ces Paras bien particuliers, le général Gaget lève un coin du voile sur de magnifiques soldats de l'ombre pour qui la mission est  toujours d'aller " au-delà du possible ".

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HALL Roger

LES PARAS TERRIBLES - FAYARD - 1964

 

Quand les espions s'amusent, lés rires éclatent... Le jeune parachutiste ROGER HALL est un champion du plastic, un artiste du poignard, un virtuose de la mitraillette.

Mais cet as des commandos de l'O.S.S. manie aussi, avec une rare compétence, une arme bien plus redoutable : l’humour.

La presse américaine ne s'y est pas trompée : « Les paras terribles » est un des livres les plus drôles de ces dernières années. Comme tous les livres vraiment drôles, "Les paras terribles" est un livre profond. Son humour au plastic fait tout sauter sur son passage... sauf les charmes de la guerre secrète : les joies de l'aventure, la camaraderie des combats, l'excitation et les angoisses de la clandestinité.

Gorilles et Fausses Barbes, coups tordus et affaires fumantes : cette ambiance si spéciale des services dits spéciaux ferait pleurer les âmes sensibles. ROGER HALL a choisi d'en rire.

Et son rire est aussi explosif que son sujet...

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JAN Michel ( Présentation de )  

L'ART DE LA GUERRE DE SUNZI et

L'ART DE LA GUERRE DE SUN BIN

RIVAGES

 

Celui de Sunzi (VI° siècle avant J-C.) est le premier traité de stratégie connu dans lequel l'auteur favorise la stratégie indirecte.

 

Celui de Sun Bin (V° siècle avant J.-C.) présente quelques différences mais les deux ont pour principes généraux de connaître son adversaire, d'attaquer en priorité sa stratégie, d'éviter la force et de le manipuler, principes qui n'ont rien perdu de leur modernité.

 

D'un format commode, ce livre fait l'objet d'une remarquable présentation de Michel Jan, sinologue distingué.

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LE PAUTREMAT Pascal

Les Guerriers de la République, Forces spéciales et services secrets français 1970-2009
CHOISEUL - 2009

Ils sont les yeux et le bras armé de l'Etat français. Ils agissent dans l'ombre, avec dévouement, discipline et humilité. Préparés aux situations les plus extrêmes, ils peuvent intervenir à tout moment n'importe où dans le monde. Les forces spéciales et les services secrets sont de véritables guerriers modernes, au service de la République.

De l'Afrique postcoloniale, où la France concentre de nombreux intérêts, à l'Afghanistan, en passant par les Balkans et le Moyen-Orient, les conflits se multiplient. En parallèle, la liste des nouvelles menaces (terrorisme, guérillas, piraterie, prolifération...) ne cesse de s'allonger.

La France doit plus que jamais adapter ses moyens technologiques et humains pour maintenir son influence militaire, économique et stratégique. Renseignement, infiltrations, exfiltrations, libération d'otages, c'est sur ordre des politiques que ces hommes sont dépêchés sur le terrain.

Cet ouvrage revient sur quarante ans de politique étrangère française, ses personnages clés, ses affaires retentissantes (Rainbow Warrior, génocide rwandais, pirates du Ponant, etc.) et fait la lumière sur des zones grises de notre histoire. Pascal Le Pautremat nous plonge au coeur du secret-défense, et révèle les dessous des interventions de la République, que la diplomatie tait et que les médias ignorent.

Plus qu'un ouvrage d'histoire, ce livre est aussi un vibrant hommage à une communauté d'hommes d'exception.

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MELNIK Constantin

1000 JOURS A MATIGNON – De Gaulle, l’Algérie, les services spéciaux - GRASSET 1988

Entre 1959 et 1962, Constantin Melnik fut le « conseiller technique » de Michel Debré, alors Premier ministre, pour toutes les questions de « sécurité et de renseignement ».

C'est dire que, dans une France bouleversée par la guerre d'Algérie, soucieuse de conjurer le spectre des séditions et des guerres civiles, il fut l'éminence du nouveau pouvoir.

Il en fut, surtout, l'homme de l'ombre et, de ce poste d'observation idéal, il put contempler l'envers d'une histoire contemporaine dont il consent désormais à livrer quelques secrets.

De la panique gaulliste pendant le putsch des généraux aux négociations clandestines avec le FLN, de la lutte contre l'OAS à la chasse aux trafiquants d'armes, Constantin Melnik - qu'on appelait alors « l'Empereur »- fut de toutes les confidences et de toutes les affaires « réservées ».

A travers ses souvenirs, nous assistons donc aux premières années d'une Cinquième République encore vacillante ; nous découvrons ministres et chefs d'État, tels que la chronique évite souvent de les peindre.

Au fil de ce témoignage sans concession se dégage enfin une certaine idée de la France et du pouvoir qui pourrait se ramener à trois questions : à partir de quel moment les services de police deviennent-ils des adversaires de la démocratie ? La classe politique française est-elle plus corrompue, ou plus incompétente que les autres ? Le gaullisme, enfin, mérite-t-il toutes les vertus dont on le pare ? Constantin Melnik n'hésite pas à répondre et- il le fait avec une impitoyable lucidité.

Table des Matières

Le premier cercle: LES SALONS DE MATIGNON Tous nos « conseils de guerre » avec les ministres, les généraux, les chefs de police..., . - La deuxième scène qui s'impose à moi..., . - Dérision des hommes plongés dans le flot torrentiel de la « grande » Histoire, . - La nuit la plus longue de la guerre d'Algérie..., . - L'ombre immense du général de Gaulle..., . - Si, par nature, fils d'un officier de la pathétique Armée blanche..., .

Le deuxième cercle: VOLONTÉS DE PUISSANCE « Vous vous rendez compte du sujet que vous êtes en train de sacrifier... . - Une foule s'amasse, prête à se laisser emporter par les démons de la violence . - Les arraisonnements de bateaux suspectés de transporter des armes.... - Par une radieuse journée dont la date a disparu de ma mémoire.... - La description physique du personnage..., - Ai-je été sincère en évoquant les plaisirs du pouvoir ? . - Rien ne peut arrêter le flux des armes.... - « La CIA soutient le FLN ». - Les fastes grandioses des visites des hommes d'État étrangers....

Le troisième cercle: ABUS DE POUVOIR A la manière de . -Au commencement d'une affaire qui, à lire certains journaux... - « Avec les dossiers que vous avez accumulés... ». - Serviteurs et maîtres d'oeuvre de la raison des États, les services correctement dits « spéciaux »... - Personne n'est jamais parvenu à éliminer tous les risques. - Autres affaires traitées mais émergeant plus difficilement...

Le quatrième cercle: LE DIEU VIVANT L'attentat de Pont-sur-Seine... - La base de Bizerte, assiégée pendant l'été 1961.... - Qu'est-ce que le « gaullisme »? . - La vanité des hommes vient se nicher en de bien singuliers recoins,. - Ma seconde fille Anne, spectaculaire et solitaire beauté russe... - L'humour noir des hommes de guerre et de police.... - L'OAS ! A moins - et encore - de tuer le Dieu Vivant.. - Plus profondes sont ses croyances et moins l'homme.... - Le défilé, la veille de procès importants, de procureurs dans le bureau de Michel....

Le dernier cercle: SERVICES SPÉCIAUX Notre escadrille secrète du SDECE... - Peut-on parler en public de services spéciaux... - Je ne briserai le pacte du silence que pour une seule opération,. - Ma propre réflexion sur les opérations Action... - L'implantation de harkis à Paris.... - Dans la mesure où je me suis laissé aller à évoquer les services spéciaux... - Si les personnages de Proust sont obsédés par le Temps...

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MELNIK Constantin

DES SERVICES « TRÈS » SECRETS

( Roman )

Ed. de FALLOIS - 1989

Peu de secteurs de l'activité humaine auront autant fasciné le grand public: du simple roman d'aventures, fait de violence, de suspense et d'action, aux plus subtiles intrigues psychologiques, illustrées par quelques-uns des meilleurs écrivains contemporains, les services de renseignements ont nourri la fiction romanesque de notre époque, ils sont entrés dans sa mythologie.

Constantin Melnik franchit aujourd'hui un nouveau pas. Pour la première fois, un auteur placé au cœur du système s'est inspiré non de l'imaginaire mais de la réalité de l'espionnage. Ici, les décors sont vrais, les personnages auraient pu exister, les opérations auraient pu avoir lieu. Tout en gardant le charme d'un roman, Des services "très" secrets se trouvent parés de toutes les couleurs de la vérité,

Du coup, une question assaille le lecteur de cette surprenante «opération portes ouvertes» sur le monde du secret. Et si ce roman - passionnant - était, aussi, un document ? Une confession ? Une réflexion sur la violence de la raison d'État ? Bref, une histoire et une photographie de nos services secrets.

De l'assassinat politique au pourrissement de l'Occident par le KGB, de la manipulation des hommes aux rapports ambigus entre le renseignement et la démocratie^ Des services "très" secrets répondent, dans une fresque qu'il sera difficile d'oublier, à tout ce que vous voudriez savoir sur l'espionnage mais que l'on ne vous a, jusqu'à présent, jamais dit.

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MELNIK C.

UN ESPION DANS LE SIECLE

La diagonale du double - PLON - 1994

La révolution d'Octobre et les convulsions de la guerre civile en Russie, l'affrontement de l'Occident avec Staline et les grandes affaires d'espionnage de la deuxième moitié du XXe siècle, l'assassinat de Nicolas II et une Seconde Guerre mondiale fort buissonnière, un portrait insolite du général de Gaulle et une guerre d'Algérie présentée sous un angle entièrement nouveau, tels sont les points forts d'une fresque autobiographique saisissante de puissance et d'ampleur.

Mais l'auteur est d'origine russe, et des interrogations poignantes sous-tendent ce flot d'événements exceptionnels et cette galerie de personnages hors du commun.

 

Le pouvoir ne s'exerce-t-il pas aux frontières du crime, comme le suggèrent les révélations d'Un espion dans le siècle sur les opérations les plus secrètes des services spéciaux du gaullisme ?

L'espionnage n'implique-t-il pas un dédoublement dramatique mais enrichissant de la personnalité ?

 

La littérature consiste-t-elle seulement à fabriquer des feuilletons ou à chasser le prix Goncourt ? Éditeur et dernier monstre sacré de l'espionnage, « l'une des personnalités les plus influentes, d'après Le Monde, des débuts de la Ve République », Constantin Melnik a réalisé une étonnante prouesse littéraire. Homme de l'ombre et du mystère, il a réussi à donner une forme originale à l'une de ces grandes autobiographies qui, denses et ensorcelantes, se lisent, riches d'histoire, comme le plus passionnant des romans.

Voir Extraits

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MERCHET Jean-Dominique

Une histoire des FORCES SPECIALES
Ed. Jacob-Duvernet - 2010

 

Voici les premières pages du livre : "Nul ne sait ce que sont les forces spéciales. Depuis la seconde guerre mondiale, dans presque toutes les armées du monde, on trouve des unités qui se reconnaissent sous ce vocable récemment apparu. Et pourtant, personne n'est jamais parvenu à en fournir une définition précise et communément acceptable. C'est un peu l'auberge espagnole : chacun y apporte ce que bon lui semble, puis lui colle cette étiquette prestigieuse.
Dans de nombreux pays, les « forces spéciales de la police » ne sont rien d'autres que nos CRS et nos gendarmes mobiles. Pour d'autres, il s'agit de super-commandos, style Rambo, capables de faire leurs cent pompes à la minute sur deux doigts. Ailleurs, des espions bardés de gadgets électroniques et détenteurs de lourds secrets. Le cinéma et la littérature s'y sont mis, offrant le pire et plus rarement le meilleur. La confusion règne dans la ménagerie : forces spéciales, commandos, troupes d'élite, agents spéciaux, unités de choc ? Autant de mots propres à faire rêver « mythos » et « fanas ». Nous voilà bien avancés !
La méthode la plus simple consiste à ne pas se faire inutilement de noeuds au cerveau, et de renoncer à trouver la plus belle définition du monde pour ensuite l'appliquer au monde réel. Nous ne partirons pas du général pour aller vers le particulier ; nous ferons l'inverse. Commençons par le réel, c'est-à-dire les unités et les hommes qui se définissent eux-même comme « spéciaux ». Puis, à partir de là, tentons d'en comprendre la logique, le fonctionnement et les limites.
Pour la France, les choses sont simples : il existe un Commandement des opérations spéciales (COS) depuis 1992. C'est là que l'on trouve nos forces spéciales. Le COS donne de lui-même une définition amusante : « Les opérations spéciales sont des actions militaires menées par des unités des forces armées spécialement désignées, organisées, entraînées et équipées, pour atteindre des objectifs stratégiques définis par le CEMA ». Ou, dit plus simplement, les opérations sont spéciales parce qu'elles sont menées par des forces spéciales. En matière de sémantique, c'est un peu le chat qui se mord la queue.
Tout cela, au fond, n'a guère d'importance. Ce qui intrigue, c'est la place qu'elles ont prises dans l'imaginaire contemporain. Elles occupent une position dominante dans la représentation que civils et militaires se font désormais de l'armée. C'est nouveau. Longtemps admiré – qu'on se souvienne de la Panzerwaffe ou, dans un genre plus correct, de la 2ème DB – le tankiste passe aujourd'hui pour un ringard vaguement graisseux. Le pilote de chasse garde une certaine aura, mais le drone menace. Le sous-marinier a disparu au fond de l'eau. Le légionnaire a toujours beaucoup de succès lorsqu'il défile sur les Champs-Elysées avec son tablier de cuir, mais s'il veut faire guerrier, il faut l'habiller autrement. Le général Jean-Louis Georgelin, chef d'état-major des armées françaises, le reconnaît : « Il y a toujours eu des modes dans l'armée. Aujourd'hui les forces spéciales sont à la mode ».

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NAVARRE Henri ( Général )  

LE TEMPS DES VERITES - PLON - 1979

 

- Le S.R. français avant et pendant la guerre

- La défaite de 1940

- Weygand à Alger ( 1940-1941 )

- La 1ère Armée française

- L'Occupation en Allemagne

- La guerre d'Indochine et Dien Bien Phu

- La Convention de Genève

 

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OLLIER Alexandre

LA CRYPTOGRAPHIE MILITAIRE

Avant la guerre de 1914

LAVAUZELLE - 2003

A l'heure où les ordinateurs, les satellites et les réseaux informatiques brassent des flux sans cesse croissants de données qui inondent la planète d'informations, la question de la sécurité de ces communications se pose avec une acuité particulière.

En effet, il est désormais possible d'envoyer en temps réel n'importe qu'elle information aux quatre coins du globe.

Une ouverture qui se traduit par une vulnérabilité des données.

Le recours aux techniques de chiffrement permet en théorie de protéger ces communications et d'en assurer la confidentialité. Comme toutes les autres armées du monde, l'armée française a évidemment recours à la cryptographie mais son histoire reste largement méconnue.

Cet ouvrage retrace l'émergence de la cryptographie militaire française des lendemains de la défaite française de 1871 à la veille de la première guerre mondiale, dans le contexte de la rivalité franco-allemande et de la révolution technique que constitue l'invention de la télégraphie et de la radiotélégraphie. A travers cet ouvrage toute l'histoire de la cryptologie, dont le poids n'a cessé de se renforcer depuis le premier conflit mondial.

Alexandre Ollier est professeur d'histoire et de géographie, titulaire d'une maîtrise d'histoire contemporaine sur la cryptologie militaire française de 1881 à 1914 et d'un DEA sur la cryptologie pendant la première guerre mondiale. Ses travaux cherchent à mieux faire connaître l'historie de la cryptologie en France ainsi que le rôle de cette dernière dans l'histoire du renseignement.

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PEAN Pierre

SECRET D’ÉTAT

La France du secret, les secrets de la France

FAYARD - 1986

Le secret est un des moyens importants de défense d’un État comme la France, au même titre que la détention de l'arme absolue. Au demeurant, la Bombe n'aurait pas de raison d'être si tout le monde la possédait. D'où le secret qui a longtemps entouré sa fabrication. Le secret protège donc les intérêts vitaux de la Nation, mais il ne sert pas qu'à cela. Toute une organisation complexe s'est constituée pour protéger les différentes sortes de secrets. Les règles de ce système sont elles-mêmes tenues secrètes, bien que la loi précise depuis 1978 que l'information du citoyen soit la règle, et le secret l'exception. L'Administration a en fait redéfini et consolidé une forteresse à l'abri de laquelle elle a loisir de fonctionner selon ses propres lois, souvent en contradiction avec la loi.

Le secret justifié parla raison d'État — qui, par définition, n'a pas elle-même à être argumentée — permet toutes les illégalités ; cambriolages, écoutes téléphoniques, interconnexions d'ordinateurs, décisions arbitraires de toute nature. Le système de protection du secret est une organisation fermée de la communication à l'intérieur de l'appareil d'État avec de nombreux réseaux protégés : téléphones, télex, valises, radios, etc. A l'intérieur de ces réseaux ne circulent pas seulement des secrets nécessaires à la défense du pays contre les menaces externes ou intérieures, mais bien d'autres secrets moins avouables,

C'est sur les rouages de cette machinerie du secret d'État, sur ses règles, ses hommes, ses objectifs, ses méthodes, que porte la nouvelle enquête de Pierre Péan,

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PEAN Pierre

L'HOMME DE L'OMBRE

Éléments d'enquête autour de Jacques FOCCART, l'homme le plus mystérieux et le plus puissant de la Vème République

 FAYARD - 1990

"M. Jacques Foccart a été et reste sans nul doute un des personnages les plus mystérieux de la Vème République.

Le pouvoir occulte qu'on lui a prêté en a même fait un mythe. Le nom de Foccart a toujours été lié aux activités non officielles du pouvoir gaulliste, qu'il s'agisse de la lutte contre l'OAS, du SAC ou des services spéciaux.

" Rien ne paraissait pourtant prédisposer cet homme à devenir un collaborateur si proche du général de Gaulle qu'il en est devenu, aux yeux de ses fidèles, mais aussi de ses opposants, comme l'ombre même... " Ainsi s'exprime en 1982 le rapporteur de la commission d'enquête parlementaire sur le SAC.

Telle est aussi la figure centrale du nouveau livre de Pierre Péan, à la confluence de tous ses centres d'intérêt : les affaires africaines, l'histoire secrète de ces dernières décennies, les services spéciaux, l'argent noir, les réseaux d'influence et les polices parallèles, sans oublier le terroir chouan dont l'auteur est originaire à l'instar de son personnage principal.

Celui-ci, de fait, a été l'homme le plus puissant et le plus mal connu de la Vème République. Cofondateur et patron du parti gaulliste, le RPF, lors de la " traversée du désert " d'avant 1958, il devint ensuite le " grand vizir " de la politique africaine de la France pendant près de vingt ans, et, bien qu'il s'en défende, il ne cessa dans le même temps d'avoir la haute main, soit directement, soit indirectement, sur l'action des services secrets français.

Personnage énigmatique, ultra protégé, on a dit à son propos qu'il était l'éminence grise et le collaborateur le plus proche de De Gaulle.

Comme tel, certains membres de la C.I.A. ont vu en lui un espion à la solde de Moscou, l'OAS, un traître pro-FLN, et il n'est pas une grande affaire — affaire Ben Barka, affaire Markovic, affaire Boulin, etc. — à propos de laquelle son nom, à un titre ou à un autre, n'ait pas été prononcé.

En ce temps de commémorations gaulliennes, Pierre Péan, au terme d'une enquête de plusieurs années, apporte sur ce personnage considérable — et son entourage — des révélations pour le moins surprenantes qui donnent à certains chapitres de cette vie une dimension proprement romanesque.

Pierre Péan, journaliste-écrivain, est notamment l'auteur de " Les deux bombes ", " Affaires africaines ", V ( l'affaire des avions renifleurs ), " Secret d'État ", " L'Argent noir ".

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PEAN Pierre

CARNAGES, Guerres secrètes en Afrique

Fayard 2010


Dans " Carnages, guerres secrètes en Afrique", Pierre Péan révèle les guerres secrètes que se livrent les puissances occidentales à l'ombre des massacres, dans la région des Grands Lacs. Une cynique partie d'échecs d'où les Etats-Unis, aidés de la Grande-Bretagne et d'Israël, évincent peu à peu la France.
Peut-on cacher un génocide ? La question semble à peine croyable, et c'est pourtant celle qui se trouve au cœur du nouvel ouvrage de Pierre Péan, Carnages*. Sur près de 600 pages, le journaliste français revient, avec de nombreuses révélations, sur les " guerres secrètes " en Afrique, en particulier dans la région des Grands Lacs. La thèse qu'il défend - et qui ne manquera pas de provoquer de vives polémiques - est qu'à la suite du premier génocide au Rwanda, en 1994, un second a été commis, en 1996-1997, par les victimes de la veille - les Tutsis - à l'encontre des Hutus réfugiés en République démocratique du Congo (RDC, ex-Zaïre). Et que ces massacres, qui ont causé la mort de millions de personnes, se sont déroulés avec la bienveillance des Etats-Unis, quand ce n'est pas leur participation directe, comme le montrent les extraits que nous publions.
Une " question irrésolue "
Depuis 1994, la France est régulièrement accusée de complicité dans le génocide du Rwanda. Pierre Péan avait consacré en 2005 un premier livre - Noires fureurs, blancs menteurs (Fayard) - à la réfutation de cette thèse. Il renverse aujourd'hui carrément la table en accusant les procureurs d'être complices de massacres à grande échelle ! L'actualité sert sa thèse. Publié en août 2010, un rapport du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l'homme évoque pour la première fois de manière officielle, même si c'est avec les prudences diplomatiques d'usage, la possibilité qu'un second génocide ait bien été commis par les troupes du président rwandais Paul Kagamé et de ses alliés : " La question de savoir si les nombreux graves actes de violence commis à l'encontre des Hutus (réfugiés et autres) constituent des crimes de génocide demeure irrésolue jusqu'à présent. " En clair : on ne peut plus l'exclure ! Ce rapport a suscité la colère du Rwanda autant que la gêne chez ses alliés américains. Les soutiens français de Kigali - qui ne veulent connaître que les supposés crimes de l'armée française et les turpitudes de la politique de François Mitterrand - sont consternés.
Fidèle Israël
Pierre Péan, lui, jubile. Et cogne encore plus fort, au risque de prendre quelques mauvais coups. L'homme ne fait pas dans la dentelle. On lui doit des enquêtes journalistiques qui ont fait date : celle sur le passé vichyste de Mitterrand (Une jeunesse française, Fayard, 1994), sur le journal le Monde (la Face cachée du Monde, avec notre collaborateur Philippe Cohen, Mille et Une Nuits, 2003) ou plus récemment sur Bernard Kouchner (le Monde selon K, Fayard, 2009). Mais la grande passion de ce journaliste, né en 1938, est l'Afrique, un continent qu'il arpente depuis 1962. Carnages est une somme, celle de " Pierre l'Africain ", comme disent ses amis. Il y raconte le jeu des grandes puissances, Etats-Unis en tête, sur ce continent depuis la Seconde Guerre mondiale. Son propos est centré sur la région des Grands Lacs : Rwanda, Ouganda, Soudan, RDC... Une région regorgeant de minerais et de querelles ethniques, d'ambitions politiques et de massacres à grande échelle. Des millions de civils - personne ne connaît le chiffre exact - y sont morts en une quinzaine d'années. Ce qui révolte Pierre Péan, ce sont " les militants qui trient entre les bons et méchants morts, en usant du tamis de la repentance ", comme si les " maux d'Afrique ne s'expliquaient que par un seul mot : la France ". Cette France qui a été mise hors jeu par les Américains, à deux reprises, lorsque Jacques Chirac voulut déclencher une opération militaro-humanitaire pour venir en aide aux réfugiés (lire pages suivantes). Pierre Péan révèle par exemple comment les hommes de la DGSE infiltrés au Congo durent être rapatriés illico, sans doute à la demande de Bill Clinton.
La parution de Noires fureurs, blancs menteurs avait valu de sérieux ennuis à son auteur, tant il remettait en cause le consensus " droits-de-l'hommiste " au sujet du Rwanda. Homme de gauche, " j'étais devenu pour une fraction de l'élite française raciste, révisionniste, négationniste et antisémite ", confie-t-il. Des procès lui furent intentés, en France et en Belgique. SOS Racisme l'accusa d'" incitation à la haine raciale ", son président, Dominique Sopo, expliquant qu'" évoquer le sang des Hutus, c'est salir le sang des Tutsis ". Débouté en appel en novembre 2009, SOS Racisme s'est pourvu en cassation. Auprès de ses ennemis, le nouveau livre de Péan ne va pas arranger son cas. Non seulement il s'en prend au " trucage des chiffres des victimes " par le régime rwandais, mais il décrit en détail le rôle peu connu de l'Etat d'Israël dans cette région. L'Etat hébreu, fidèle allié de Kagamé - une alliance qui va au-delà des intérêts stratégiques bien réels des parties en présence et repose sur la vision d'une concordance symbolique entre la Shoah et le génocide de 1994. Critiquer le Rwanda reviendrait en quelque sorte à s'en prendre à la Shoah... " J'en vins à me demander s'il n'y avait pas un lien entre les attaques dont j'étais l'objet de la part de l'Union des étudiants juifs de France, de l'Union des patrons et des professionnels juifs de France et d'intellectuels comme Elie Wiesel, et l'intérêt géopolitique porté par Israël au Rwanda ", s'interroge Péan. L'enquêteur ajoute aujourd'hui une nouvelle pièce au dossier, en abordant la question du Soudan. Il établit un lien entre la volonté de l'Etat d'Israël d'affaiblir - en le divisant - le plus grand pays d'Afrique et les campagnes humanitaires, en France comme aux Etats-Unis, sur les massacres au Darfour. Voilà qui ne va certainement pas apaiser le débat... Mieux vaut donc juger sur pièces.

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PESCADERE Roch - JUBELIN Franck

LE COMMANDO HUBERT Les nageurs de combat de la Marine nationale

- Ed. du FANAL - Nvle édition - 2002

Depuis la fin de la Guerre froide, la France multiplie les opérations de maintien du droit international en différents points du globe. Dans ces interventions ultrasecrètes et délicates, les nageurs de combat du Commando Hubert se situent souvent aux avant-postes.

Mais, si cette unité particulière de la Marine nationale est devenue l'une des plus performantes du monde militaire, c'est aussi une unité très discrète ; pas facile pour ces hommes de consentir à dévoiler leurs activités, leur stratégie ni même leur matériel.

 

Il a fallu pas moins de trois ans à Frank Jubelin et Roch Pescadère Pour suivre pas à pas ces soldats d'exception à travers leur entraînement quotidien comme leurs actions d'éclat.

 

Il a aussi fallu aux auteurs batailler pour obtenir des autorités militaires la possibilité de publier des informations jugées confidentielles, et prendre garde de ne pas froisser la susceptibilité d'unités moins prestigieuses.

 

Tout n'a pu être raconté dans le détail ; tout a néanmoins été passé en revue, dans cet ouvrage qui retrace l'histoire du commando depuis ses racines, issues de la Seconde guerre mondiale, jusqu'à sa participation active sur les théâtres d'opérations les plus < chauds » de la planète : Balkans, Afrique de l'ouest, Moyen-Orient...

Le Commando Hubert est un exemple brillant de ce que l'armée française est, aujourd'hui, :  capable d'accomplir loin des caméras de TV et du grand cirque médiatique.

 

Premier du genre, ce livre, riche d'illustrations inédites, lève le voile avec brio et objectivité ; il permet d'inscrire les missions du commando dans l'histoire, récente et future, des opérations spéciales, parfois déterminante lors des conflits régionaux... Enfin, il dégage les contours du rôle nouveau de ces militaires d'élite, à la fois force tranquille de dissuasion et guerriers de la paix.

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ROUSSIN Michel

LE GENDARME DE CHIRAC

ALBIN MICHEL - 2006

De la guerre d'Algérie au conseil des ministres, en passant par la sécurité de l'Elysée au temps du général de Gaulle, les arcanes des services de renseignement et la gestion des cabinets de Jacques Chirac, Michel Roussin a connu tous les méandres de l'État, sa grandeur mais plus souvent ses servitudes.

Formé par la gendarmerie, il a exécuté au mieux les missions diverses qui lui ont été confiées, sans perdre son quant-à-soi, en sachant se taire et assumer des conséquences - y compris judiciaires - que d'autres, sans doute, auraient pu assumer à sa place.

Aujourd'hui, « le gendarme de Chirac » parle après avoir, en dépit de pressions, décidé de faire appel du jugement qui le condamne dans l'affaire dite « des marchés de la région Ile-de-France ».

Il estime venu le moment de faire le point. Fidèle à son code d'honneur mais ayant su prendre du recul, n'ayant oublié aucune des lâchetés ou vilenies qu'il a dû endurer, Michel Roussin retrace plus de quarante ans d'une vie publique mouvementée, d'une sorte de « guerre de l'ombre » où, trop souvent, les coups les plus bas proviennent des « amis politiques ».

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SHD

REVUE HISTORIQUE DES ARMEES n° 247 - 2e trimestre 2007 - Service historique de la Défense Revue historique des Armées Château de Vincennes BP 166 – 00468 ARMEES

Sommaire:

LE RENSEIGNEMENT

Considération sur le renseignement, la défense nationale et l'État secret en France aux XIXe et XXe siècles: Olivier FORCADE

Un marin du Second Empire au service du renseignement, le capitaine de vaisseau Pigeard et les programmes navals anglais et américains (1856-1869): Alexandre SHELDON-DUPLAIX

Des normaliens dans les services de renseignement du ministère de la Guerre (1914-1918): Capitaine Michaël BOURLET

Espionnage et espionnes de la Grande Guerre: Chantal ANTIER

Le BCRA, service de renseignement de la France libre: Sébastien ALBERTELLI

Renseignement et guerre d'Algérie, le rôle de la gendarmerie mobile: Lieutenant Benoît HABERBUSCH

Bref historique des services de renseignement et de sécurité français contemporains: Claude FAURE

DOCUMENT

Le dossier Mata Hari: Colonel Frédéric GUELTON

VARIATIONS

Histoire de la ligne Maginot de 1945 à nos jours: Michaël SERAMOUR

Les sections sanitaires automobiles féminines: Jean-Jacques MONSUEZ

Les troupes de marine en Afrique à la fin du XIXe siècle: le cas du Soudan français: Lieutenant Benjamin LEROY

SYMBOLIQUE ET TRADITIONS MILITAIRES

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SIFFRE Jean-Paul ( Général )  

LA GUERRE ÉLECTRONIQUE

Maîtres des ondes - Maîtres du monde 

LAVAUZELLE

 

La guerre électronique est une discipline récente, apparue il y a un siècle.

 

Longtemps restée dans l'ombre en raison de son caractère confidentiel, elle fut largement médiatisée à l'occasion des conflits récents.

 

Mais que se cache-t-il derrière cette expression quelque peu mystérieuse ?

La réponse à cette question est l'objet de ce livre.

 

S'adressant au plus grand nombre, mais aussi aux décideurs peu familiers de ce domaine, le Général Jean-Paul SIFFRE nous fait découvrir de manière didactique et pédagogique cet espace de lutte né avec le développement des premiers moyens de télécommunications, puis de la technologie des radars et des missiles.

 

Mais avec l'émergence de la société de l'information, phénomène s'accélérant dans les années 90, il montre que la guerre électronique se hisse à un niveau stratégique dans la vie et la défense d'une nation.

 

Il nous explique, exemples à l'appui, qu'elle intervient au coeur de fonctions vitales de la défense et de la sécurité que sont le renseignement, la protection, ou encore les actions offensives à destination d'un adversaire.

 

Bref, le maître absolu des ondes, monde virtuel quasi invisible, devient maître du monde.

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SINGH Simon

HISTOIRE DES CODES SECRETS - Le LIVRE DE POCHE -1999

 

De tous temps, les codes secrets ont été un outil indispensable dans les affaires d'ordre politique, diplomatique, militaire. Ils ont décidé du sort des peuples, des armées, quelquefois des amants...

De l'arrestation de Marie Stuart à l'entrée en guerre des États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale, des messages cachés dans la chevelure des émissaires grecs aux salles de calcul de la National Security Agency, ce livre, aussi excitant qu'un roman policier, déploie une véritable fresque historique.

Il nous montre aussi comment la guerre continuelle du codage et du décodage a entraîné des découvertes et des progrès multiples en linguistique, en mathématiques, et, pour finir, dans la mise au point des ordinateurs.

Mais surtout, il attire notre attention sur un enjeu capital de notre civilisation. À l'ère des satellites et de l'Internet, jamais la notion de cryptage n'a été aussi centrale dans la protection de la vie privée...

" L' Histoire des codes secrets se lit comme un polar. C'est aussi une magistrale vulgarisation des techniques de chiffrement et de déchiffrement." ( Paul Loubière, Sciences et Avenir )

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SOUTOU G.-H., FREMEAUX J., FORCADE O. ( sous la direction de )

L'EXPLOITATION DU RENSEIGNEMENT - ECONOMICA et Institut de Stratégie Comparée - 2001

La collecte d'informations, en vue de l'élaboration d'un renseignement, est une étape cruciale dans la prise de décision d'un chef militaire ou d'un chef d'État.

 

Qu'il s'agisse des services spéciaux militaires français, de l'Intelligence Service et de l'Intelligence Corps des années 1930 aux années 1960, ou de la CIA après 1947, cet enjeu est constant dans la guerre du renseignement.

 

C'est pourquoi l'exploitation du renseignement, à savoir la prise en compte d'un renseignement à l'heure de la décision politique, diplomatique ou militaire, ouvre à la compréhension de l'exercice du pouvoir.

 

L'exploitation valorise le renseignement synthétisé à différents niveaux militaire, administratif et politique.

 

Les actes du colloque qui a eu lieu aux Écoles militaires de Saint-Cyr Coëtquidan les 3 et 4 juin 1998 rassemblent une quinzaine d'études sur ce problème décisif en Europe et aux États-Unis des années 1930 aux années 1960

Les auteurs

  Pierre LACOSTE,

Avant-propos

  Georges-Henri SOUTOU,

Introduction

  Paule RENÉ-BAZIN,

Les sources de l'histoire du renseignement aux Archives nationales

  Claire SIBILLE,

Les archives du 2e bureau SR-SCR récupérées de Russie

  Magali LACOUSSE,

Les archives du 2e bureau de l'état-major général de la Marine (1939-1945)

  Peter JACKSON,

La politisation du renseignement en France 1933-1939

Olivier FORCADE,

L'exploitation du renseignement stratégique français en 1936-1938

  Michel CHABLOZ,

Le renseignement en Suisse de la fin des années trente à la fin de la Seconde Guerre mondiale ...

  Paul PAILLOLE,

Témoignage

  Sébastien LAURENT,

Les Services spéciaux de la France libre, politique et légitimité républicaine

  Anthony CLAYTON,

Le renseignement militaire britannique pendant la Seconde Guerre mondiale

  Jean DEUVE,

Quelques cas d'exploitation des renseignements (Laos 1946-1948)

  Jacques VALETTE,

Le renseignement militaire et son exploitation pendant la guerre d'Indochine : l'exemple des grandes opérations au Tonkin à l'automne 1947-1953

Alexander ZERVOUDAKIS,

 "Le domaine de l'intelligence, au sens complet du mot" le renseignement français en Indochine : mythes et réalités

  Marie-Catherine VILLATOUX,

Recueil et exploitation du renseignement aérien dans la lutte antiguérilla pendant la guerre d'Algérie

Alexis DEBAT,

La CIA et l'exploitation du renseignement aux États-Unis 1945-1960

  Jacques FRÉMEAUX,

Conclusions

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WARUSFEL Bertrand

CONTRE-ESPIONNAGE ET PROTECTION DU SECRET

Histoire, droit et organisation de la sécurité nationale en France LAVAUZELLE - 2000

Si de nombreux livres ont traité du renseignement en France, aucun jusqu'à ce jour ne s'est attaché à une présentation complète des services civils et militaires spécialisés dans le contre-espionnage (DST, RG, DGSE et DPSD) à travers leur histoire, leurs différentes missions et moyens.

Sur le plan juridique, l'évolution des services de contre-espionnage depuis un siècle a été accompagnée par l'affirmation de la notion de secret de la défense nationale et, plus récemment, de celle des « intérêts fondamentaux de la nation ».

 

Ce processus en plusieurs étapes s'est heurté à une difficulté majeure : comment définir le secret de défense et donc donner à l'État un fondement juridique solide pour sa propre sécurité ? Comment concilier les prérogatives indispensables des services de sécurité avec les exigences d'une société démocratique ?

Aujourd'hui, alors que les méthodes clandestines et la compétition pour le contrôle de l'information (cryptographie, interception des communications...) ont pris une importance croissante, la notion de contre-espionnage paraît devoir céder la place à un concept beaucoup plus large : celui de sécurité nationale qui couvre non seulement la lutte contre les activités de puissances étrangères mais également contre les nouvelles menaces organisées (terrorismes, trafics, proliférations...).

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