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Anciens des Services Spéciaux de la Défense Nationale ( France ) - www.aassdn.org -  
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PAGES D'HISTOIRE & " Sacrée vérité " - (sommaire)
L'AASSDN ET LE 40 EME ANNIVERSAIRE DE LA LIBÉRATION DE LA CORSE
 

( Extraits )

Parce que les Services Spéciaux de la Défense Nationale ont eu un rôle primordial dans la préparation des opérations militaires qui ont permis en Septembre 1943 la délivrance de ce département français, parce que ce rôle est trop souvent « gommé » au profit d'intrigues partisanes et d'actes de résistance contestables, parce que la Corse, enfin, traverse une épreuve particulièrement douloureuse et que la France toute entière se sent solidaire de cette admirable région, L'AASSDN se devait d'être présente dans les cérémonies qui ont marqué le 40e anniversaire de la libération de l'île.

Elle l'a fait en participant avec les Pouvoirs publics et les autres asso­ciations concernées à la préparation et au déroulement des manifestations patriotiques d'Ajaccio, d'Azone et de Bastia.

La présence de notre Président National, celles de nos camarades Toussaint GRIFFI, Laurent PREZIOSI, Marie-Jeanne NESA aux côtés des anciens sous-mariniers du CASABIANCA, l'amiral LASSERRE en tête, ont donné à cette évocation de l'histoire une authenticité impressionnante et marqué définitivement la place de nos anciens Services dans cette phase première de la Libération de la France.

Dans les pages qui suivent nous relatons les moments les plus intenses de ces journées du souvenir et nous reproduisons les passages essentiels des allocutions prononcées.

Il faut rendre hommage à notre délégation de la Corse du Sud qui a su imposer avec tact mais fermeté, le respect de la Vérité et, par voie de conséquence, celui de la contribution des Services Spéciaux de la Défense Nationale grâce à la vigilance et au dévouement de nos camarades ... l'action de nos services et l'héroïsme de nos camarades ont été dignement honorés...

 

REPERES CHRONOLOGIQUES

8 NOVEMBRE 1942 - Les alliés débarquent en Afrique du Nord. L'armée française reprend la lutte. Le Colonel RIVET, chef des Services Spéciaux rejoint ALGER avec le Colonel RONIN. Ils reconstituent la Direction des Services de Renseignements et de Sécurité Militaire dans le cadre du commandement français.

7 JANVIER 1943 - Fred SCAMARONI, chargé de mission par le B.C.R.A. débarque à son tour en Corse. Il sera arrêté et se suicidera en Mars 1943 pour ne pas parler.

AVRIL 1943 - Le Commandant COLONNA D'ISTRIA remplace en CORSE le Commandant de SAULE. Il a pour mission de renseigner et d'unifier la résistance en liaison avec le Front National (GIOVONI).

13 MAI 1943 - Reddition de l'Afrika Korps en Tunisie.

10 JUILLET 1943 - Débarquement des alliés en Sicile.

25 JUILLET 1943 - MUSSOLINI destitué.

3 SEPTEMBRE 1943 - Débarquement allié en Calabre.

9 SEPTEMBRE 1943 - L'Italie capitule. L'insurrection éclate à AJACCIO. COLONNA D'ISTRIA et GIOVONI appellent l'Armée française. GIRAUD prend seul la responsabilité de répondre à cet appel.

13 SEPTEMBRE 1943 - Le « CASABIANCA » débarque le groupe de choc des Services Spéciaux à AJACCIO. Les jours suivants ce sera la 4e Division marocaine du Général Henri MARTIN.

4 OCTOBRE 1943 - La Corse est libérée malgré une opposition sanglante de la Wehrmacht repliée de Sicile.

 

LES CEREMONIES DU 8 SEPTEMBRE 1983 A PARIS

Deux délégations d'Anciens Combattants et résistants des deux départements Corse étaient présentes, ainsi que notre délégation Corse... Après la messe à la mémoire des morts en l'Église Saint-Louis des Invalides, la flamme fut ravivée à l'Arc de Triomphe en présence du Secrétaire d'État aux Anciens Combattants. Le Colonel SIMONEAU, secrétaire général de l'AASSDN et Guy COLOMBANI, représentaient le Président National déjà parti en Corse.

 

LES CEREMONIES DES 9 ET 10 SEPTEMBRE 1983 EN CORSE

Première manifestation à la Base Aéro-Navale d'ASPRETTO où le Commandant de la Marine en Corse, en présence des autorités civiles et militaires et des anciens du « CASABIANCA » dévoile la stèle à l'effigie de L'HERMINIER. Un détachement de marins et la musique des Équipages de la flotte rendent les honneurs.

Dans un brève allocution le Commandant LEMERCIER donne la signification de cette cérémonie. Nous en reproduisons ci-après les principaux passages :

 

Extraits de l'Allocution du Capitaine de Vaisseau LEMERCIER, Commandant la Marine en CORSE ( 9 septembre 1983 )

La Marine en Corse renforcée de l'Amicale des Anciens du CASABIANCA et des délégations du CASABIANCA, du l'HERMINIER et du d'ESTIENNE D'ORVES s'apprête à marquer solennellement cette journée.

 

Les marins de carrière et les recrutés originaires de toutes les régions de souveraineté française qui œuvrent ici aujourd'hui ont rendez-vous avec ceux qui ont fait l'histoire. Et je leur propose de vérifier auprès des acteurs et des témoins eux-mêmes l'exactitude de ce petit résumé :

 

-  la libération de la CORSE s'est faite en septembre 43 par le soulèvement des Patriotes contre les occupants, avec l'appui des troupes régulières débarquées à AJACCIO à partir du 12 septembre par des navires de la Marine Nationale. Ce soulèvement a été l'aboutissement de deux années d'efforts, de souffrances, de luttes et de deuils dont nos aînés ont eu leur part.

Ainsi, sommairement instruits du passé, ils se sentiront dépositaires de l’héritage d'honneur que nous ont légué, le CASABIANCA, bien sûr, mais avec lui, les sous-marins « L'ARETHUSE » et « PERLE », les contre-torpilleurs FANTASQUE et le TERRIBLE, et tous ces acteurs de la libération de la Corse.

 

La Marine en Corse est gardienne du masque de l'HERMINIER depuis plusieurs années. Et la stèle que nous allons dévoiler n'est pas neuve ; elle a été simplement déplacée. Car il nous a paru normal, logique, impératif qu'elle soit ici même sur l'alignement de la Batterie Haute, de la Chapelle, du mât de pavillon et du monument aux victimes de l'accident de février 45, nos dernières victimes de la seconde guerre mondiale en Corse.

 

Sur cet alignement qui pointe vers l'Ouest du Golfe où apparut le 12 septembre à 23 heures, le CASA, puis le 14 septembre, les Contre Torpilleurs, unités dont les actions nous permettent de bénéficier quarante ans plus tard, d’une exceptionnelle amitié reconnaissante auprès de toute la population de la Corse.

Ainsi, à chaque cérémonie qui rassemblera sur cette place d'armes tout équipage de la Marine en Corse, l'HERMINIER et le CASABIANCA seront définitivement présents.

Après la messe à la mémoire des morts en la cathédrale d'AJACCIO, c'est la deuxième manifestation en l'honneur du général Paul COLONNA D'ISTRIA. Monsieur Charles HERNU, ministre de la Défense et M. LAURAIN, secrétaire d'État aux Anciens Combattants, dévoilent avec Monsieur Charles ORNANO, sénateur-maire d'AJACCIO, la plaque du square qui porte désormais le nom de notre camarade dont le Ministre dira qu'il fut l'unificateur et chef de la résistance corse.

 

Nous donnons ci-après l'essentiel de l'allocution de Monsieur d'ORNANO : Inauguration de la Place Général Paul COLONNA D'ISTRIA ( 9 septembre 1983 )

Extraits de l'allocution prononcée par M. d'ORNANO, sénateur-maire d'AJACCIO

Le 9 septembre 1943, la CORSE, premier département français à s'être soulevé contre l'occupation fasciste, se libérait du joug de l'oppresseur, préfigurant ainsi ce qui allait, dans les mois suivants, être réalisé sur l'ensemble du Territoire National.

Ainsi, notre Île prenait valeur de symbole et devenait source d'espoirs pour des millions d'hommes et de femmes qui pouvaient enfin entrevoir la fin du cauchemar.

Ce résultat n'a été rendu possible que par l'action infatigable et, bien souvent, le sacrifice de quelques uns qui ont su, dès le début de l'occupation, maintenir vivace la flamme de l'espoir et de faire entendre au milieu des périls la voix de la FRANCE ÉTERNELLE.

 

Parmi ces FEMMES et ces HOMMES, qu'animaient bien souvent des idéologies diverses, mais qui avaient pour point commun le refus de la servitude, nous voulons, quarante ans après, honorer celui qui fut l'artisan infatigable de l'unité de la résistance insulaire, celui sans qui jamais une action efficace n'aurait pu avoir lieu, celui, enfin, qui par ses qualités, son courage et sa force de persuasion réussit à forger les outils d'une libération que d'aucuns jugèrent à l'époque prématurée mais qui donna le signal du soulèvement général.

 

Représentant du Haut Commandement Français à ALGER (1) Paul COLONNA D'ISTRIA alors capitaine de gendarmerie (2) débarque en Corse dans la nuit du 3 au 4 avril 1943 avec mission de « coordonner » les efforts de ses compatriotes, fusionner si possible les éléments particuliers en un faisceau cohérent, homogène, capable d'obéir à une impulsion unique et d'apporter, le moment venu, une aide efficace aux troupes franco-alliées appelées à débarquer en Corse.

 

Investi d'une mission de diplomate, d'une mission de chef militaire, d'une mission politique aussi, Paul COLONNA D'ISTRIA devient alors « CESARI » et parvient, grâce à ses qualités, à atteindre très rapidement l'objectif assigné.

 

Coopté par le FRONT NATIONAL il regroupe les militants locaux des organisations « COMBAT », « FRANC TIREUR », « LIBÉRATION » et les « F.F.L. D'ACTION R 2 CORSE » et devient l'organisateur et, donc le véritable artisan des forces de l'Intérieur.

 

Cette mission une fois accomplie, Paul COLONNA D'ISTRIA participe activement à l'insurrection et fait partie du Conseil de Préfecture (3); avec Arthur GIOVONNI, Henri MAILLOT, Maurice CHOURY et François VITTORI.

 

Le moment de la Libération est arrivé et Paul COLONNA D'ISTRIA peut être fier du chemin parcouru. Le 22 septembre 1943 à AJACCIO il reçoit des mains du Général GIRAUD la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur avec la citation suivante :

 

« Organisateur et chef de la Résistance corse, le Commandant COLONNA D'ISTRIA a pendant six mois mené sur sa terre natale une vie de proscrit, relevant les énergies, armant les patriotes, préparant avec un courage in­domptable la libération de son Pays. A su dans les heures tragiques incarner les plus belles qualités de sa race : FIERTÉ INDOMPTABLE, HAINE FAROUCHE DE L'ENNEMI et AMOUR PROFOND DE LA FRANCE »,

 

Quarante ans après, AJACCIO et la CORSE se souviennent de cette période, de cet homme. Ils ont choisi de perpétuer sa mémoire et solennellement donnent à cette place son nom afin que la postérité se souvienne de l'artisan  de notre liberté recouvrée

...

Une émouvante cérémonie se déroule ensuite au Monument aux Morts d’Ajaccio, des gerbes sont déposées par toutes les associations d'Anciens combattants et résistants et Monsieur Charles HERNU rend hommage à la Corse française.

 

Quatrième manifestation particulièrement poignante en Baie d'Arone (Piana). La marine reconstitue une « opération clandestine » de débarquement de commandos et d'armes par le sous-marin « CASABIANCA ». Une très belle stèle de granit rappelant les opérations clandestines de 1943 est inaugurée après une remise de décorations, dont la rosette de la Légion d'Honneur à notre camarade Laurent PREZIOSI et la Croix de Chevalier à Marie-Jeanne NESA qui recueillit chez elle la mission « PEARL HARBOUR », hébergea et nourrit nos camarades et leurs partisans.

 

Après une allocution remarquable du député-maire de PIANA qui exalte l’élan généreux de tout son village, ce fut Toussaint GRIFFI.

 

Il retraça avec une précision étonnante l'historique de la mission des Services Spéciaux, rendit un hommage chaleureux à ses compatriotes qui furent ses « complices » discrets et combien courageux. Cette intervention écoutée avec une attention soutenue par une assistance nombreuse et respectueuse, fut sans nul doute l’un des moments les plus impressionnants de cette manifestation d'ARONE

...

 

LE 10 SEPTEMBRE en présence des autorités civiles et militaires, des délégations d'Anciens Combattants et résistants, notre Président National  déposait une gerbe en compagnie de Toussaint GRIFFI devant la plaque qui rappelle le sacrifice de Pierre GRIFFI, son cousin, fusillé par les italiens en juillet 1943.

Il faisait de même en compagnie de l'Amiral LASSERRE devant la plaque qui évoque le souvenir de notre héroïque camarade Michel BOZZI exécuté août 1943. En ces deux circonstances, le Colonel PAILLOLE et l'Amiral LASSERRE retraçaient brièvement l'existence exemplaire de ces courageux français. Ils s'inclinaient avec respect devant leur mémoire et saluaient avec émotion leurs familles.

Le 11 SEPTEMBRE 1983 un déjeuner amical réunissait autour du Président national, au mess des officiers d'AJACCIO les adhérents de la Section AASSDN de la Corse du Sud ainsi que les autorités civiles et militaires locales, en particulier le maire-adjoint d'AJACCIO, le Général Commandant Militaire de la Corse et ses principaux collaborateurs.

A l'issue du repas, notre délégué régional saluait et remerciait les convives et le Colonel PAILLOLE, après s'être associé à ces remerciements, concluait cette rencontre par une allocution très importante, résumée en partie par la presse locale, dont nous donnons, ci-après, l'essentiel :

... « C'est pour moi une grande satisfaction d'avoir constaté avec quelle force l'oeuvre des Services Spéciaux de la Défense Nationale s'est imposée au cours de ces journées du souvenir. Avec quelle ferveur elle a été exaltée.

S'il est exact que la population corse a donné l'exemple du patriotisme, du refus d'admettre la défaite, de la lutte contre l'oppression, il est également vrai qu'il fallait à cette résistance dispersée un catalyseur, un fédérateur. Ce fut le rôle de la mission « Pearl Harbour ». Ce fut aussi le grand mérite de notre camarade COLONNA D'ISTRIA...

Je ne minimise nullement, ce faisant, l'importance de l'action de Fred SCAMARONI, l'envoyé du B.C.R.A. mort en héros, ni celle du Front National qui sut galvaniser tant d'énergies...

Il fallait, en réalité, que la résistance corse, à partir du 8 novembre 1942, s'intègre dans le dispositif stratégique mis au point à ALGER par les commandements français et alliés en vue de la libération de l'Europe et notamment de la Corse.

Il appartenait aux Services Spéciaux de la Défense Nationale de concrétiser cette volonté. Ce fut la mission de « PEARL HARBOUR » déposée par le « CASABIANCA » dans la nuit du 14 au 15 décembre 1942 sur les côtes de la Corse : renseigner, alerter, armer et regrouper les résistants locaux, protéger le secret des opérations militaires prévues par le commandement en donnant a l'ennemi l'impression d'une menace imminente sur la Sardaigne et la Corse, alors que le plan arrêté prévoit en Sicile le premier débarquement sur le continent européen.

Dès lors, le « CASABIANCA », la « PERLE », « L'ARETHUSE », appor­tent, aidés par les parachutages clandestins en tous points de l'île, de l'armement et déposent des missives d'action et de renseignements.

Inquiets par cette pression constante sur l'Île, les forces de l'Axe y consolident leurs positions. Aux 80.000 italiens du Général MAGLI s'ajoutent, en Mai et Juin 1943, une unité d'élite allemande : la brigade SS Reichsführer, tandis qu'en Sicile une Division de Panzer renforce les troupes italiennes. Elle fera gravement défaut aux allemands lorsqu'en juillet 1943 les alliés vont débarquer en Sicile.

A partir de cet événement, tout va se précipiter. C'est l'effondrement de l'Italie. Un peu plus tard ce sera le retournement de quelques unités italiennes contre la Wehrmacht...

En Corse on a le tempérament chaud.

La soif d'action est d'autant plus grande que l'on est armé. Le 8 septembre 1943, à l'annonce de la capitulation italienne, c'est l'explosion, c'est l'insurrection.

COLONNA D'ISTRIA qui a pris la tête de la résistance à AJACCIO nous l'annonce par un télégramme qui stupéfie et consterne le commandement allié. Ses plans sont bousculés. L'appel de la Corse est pressant. GIOVONNI, le représentant du Front National, supplie le Général GIRAUD d'intervenir. Avec l'audace et le sens de l'action militaire qui le caractérisent, le Commandant en Chef français décide, seul, de répondre à l'appel.

C'est l'exploit étonnant qui a été conté et célébré ces derniers jours sans qu'aient été précisées les initiatives et les responsabilités prises par le Général GIRAUD. La Corse est libérée. GIRAUD pourrait dire aujourd'hui comme JOFFRE au lendemain de la Marne, ... « on me conteste cette victoire, mais si j'avais échoué, je sais bien qui aurait été le vaincu »...

Après cette délivrance du premier morceau de la métropole où d'un même coeur se sont jetés dans la bataille les patriotes corses, les Services Spéciaux, le 1er Char et la Division marocaine du Général Henry MARTIN, il restait à assurer la sécurité de l'île et préparer le 2e Bond vers la Provence.

Ce fut la tâche à laquelle se consacrèrent nos camarades GRIFFI, AMBROSI, POLACCI, BONNEVIALLE et tant d'autres...

« Jamais les Services Spéciaux n'ont défilé sous l'Arc de Triomphe ». La discrétion est leur loi. Mais ils ne transigent pas avec la Vérité et ils l'exigent toute entière.

Grâce à l'évocation de cette libération de la Corse nous avons revécu les exploits de nos camarades, de SAULE, GRIFFI Toussaint et Pierre, PREZIOSI, BOZZI, LASSERRE, COLONNA D'ISTRIA, j'en passe... et même LUIZET premier Préfet, combien efficace, de ce département libéré.

Tous ces noms entrés désormais dans l'Histoire, sont ceux de vrais soldats issus de notre Maison, conscients de leurs devoirs, prêts au sacrifice... sans arrière pensée partisane.

A t-on suffisamment mis en évidence que ce premier tronçon de France délivré l'a été par des moyens exclusivement français ? Je voudrais que l'on comprenne ce que cela signifiait pour nous après tant d'années, d'humiliation, de misères...

L'exemple que donnait la Corse allait être décisif pour les autres provinces. Après avoir redonné l'espoir à toute la métropole, l'Île allait servir de tremplin pour sa libération. Comment oublier tout cela ? Comment peut-on discuter sur la réalité et la force des liens qui unissent cette province prestigieuse à la France ?

Au delà des diversités d'origine, de caractère, qui font le charme d'une nation, c'est le sang versé pour des idéaux communs qui fondent une PATRIE et la rendent indissoluble ».

 

(1) Ndlr - Général GIRAUD.

(2) Ndlr - Détaché dans les services spéciaux de la Défense Nationale.

(3) Ndlr - C'est M. LUIZET (ancien officier des Services Spéciaux de la Défense Nationale) qui deviendra le premier Préfet de la Corse libérée.

 

 

 

 
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Article paru dans le Bulletin N° 120

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