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Anciens des Services Spéciaux de la Défense Nationale ( France ) - www.aassdn.org -  
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PAGES D'HISTOIRE & " Sacrée vérité " - (sommaire)
SITUATION INTERNATIONALE
 

par le Colonel Michel GARDER

« Les événements qui se passent actuellement en U.R.S.S., les propositions faites par le Kremlin en matière de désarmement, l’amorce d’un désengagement en Afghanistan suscitent un peu partout en Occident la question que vous vous posez probablement vous aussi — « Faut-il croire Mikhaïl Gorbatchev?  

A cette question on peut, selon moi, répondre très nettement « Bien sûr il ne faut pas croire Gorbatchev... pas plus que n’importe quel homme politique.., communiste de surcroît! »  

 

Cette réponse n’empêche pas qu’il faille suivre de très près ce qui se passe à Moscou et prendre très au sérieux les déclarations et les initiatives du jeune souverain de l’Empire totalitaire.  

Afin d’essayer de vous brosser — au pas de chasseur, l’esquisse d’une fresque des divers aspects de la réalité soviétique actuelle et de ses incidences sur la situation mondiale, je vais tour à tour — rappeler qui est Mikhaël Gorbatchev, quel est son grand « dessein », sur quelles forces il s’appuie en U.R.S.S., ce qu’il a obtenu jusqu’ici et à quoi nous devons nous attendre.  

Voilà un peu plus de deux ans que Mikhaïl Gorbatchev est parvenu — non sans peine, à monter sur le trône de l’Empire totalitaire lénino-marxiste. Apparatchik-type issu du moule classique d’un système hérité de l’ère stalinienne, l’intéressé ne paraissait de prime abord qu’une version rajeunie de la lignée des nomenklaturistes qui, depuis 1953, a perpétué sous une forme légèrement atténuée l’idolocratie matérialo-scientifique du petit père des peuples.

 

Sa jeunesse relative, le visage avenant de son épouse (soit dit en passant " Docteur en Sciences Sociales "), un certain courage physique lui permettant d’affronter des bains de foule — pratique ignorée de son prédécesseur, son langage direct et une propagande bien faite avaient néanmoins créé autour de sa personne une certaine légende.  

Cette légende lui avait valu à l’intérieur de l’U.R.S.S. l’étiquette d’un « vrai patron » succédant à une série de momies, et à l’extérieur l’image d’un libéral en puissance. De ce fait, les espoirs qu’éveillait son arrivée au pouvoir étaient d’un ordre différent. Le gros de la population soviétique attendait de lui une remise en ordre d’un système en pleine décomposition. Les observateurs occidentaux le créditaient d’un plan de libéralisation du même système.  

En fait l’intéressé voulait certainement avant tout remettre de l’ordre dans les Écuries d’Augias soviétiques, mais en quête de popularité tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, il se trouvait obligé d’atténuer quelque peu la rigueur de la reprise en main par un geste de libéralisme.  

Nous ignorons bien entendu si avant de succéder au sommet de l’Empire à l’égrotant Constantin Tchernenko — cet ancien bourreau du N.K.V.D. promu chef du système, Mikhaïl Gorbatchev avait effectivement un « grand dessein ». Toutefois de nombreux indices nous font croire qu’en coiffant la tiare de souverain pontife du socialisme scientifique, il savait à peu près où il voulait en venir.  

Cette ébauche de « grand dessein » pouvait, selon nous, se résumer comme suit : transformer l’Union Soviétique en une grande puissance moderne et prospère et la faire admettre dans le concert des grandes nations.  

En ce qui concerne le premier terme, il s’agissait d’utiliser les possibilités offertes par l’Appareil totalitaire existant — donc éviter toute libéralisation superflue. Quant au second terme, on devait s’efforcer d’acquérir une certaine respectabilité, celle-ci nécessitant en revanche un maximum d’alignement sur les nations démocratiques.  

Pour parvenir à une solution de ce type le nouveau souverain ne pouvait évidemment pas compter sur les collaborateurs immédiats de ses prédécesseurs. Il lui fallait une équipe neuve, voire même un véritable clan, détenant les postes-clés au sein des trois composantes du système : l’Appareil (Parti et Gouvernement), le K.G.B et les Forces Armées.  

 

LA NAISSANCE DU « CLAN»

Les éléments utilisables ne manquaient justement pas au sein des composantes ci-dessus, constituant une véritable nébuleuse d’apparatchiks, de tchékistes et d’officiers généraux ou supérieurs entrés en service entre 1955 et 1964 — c’est-à-dire en gros sous le règne de Khrouchtchev.

 

Pour une bonne part il s’agissait d’hommes de la génération des années trente, n’ayant pas connu la collectivisation et ayant vu la guerre avec des yeux d’enfants. Formés dans le culte de Staline, ils avaient été abasourdis par les révélations de Khrouchtchev sur les crimes de leur idole.

 

Les premiers livres de Soljenitsyne et certaines publications du Samizdat avaient élargi leurs horizons.

 

De sérieuses études supérieures leur avaient par ailleurs conféré un niveau intellectuel nettement plus élevé que celui des serviteurs du système dont ils étaient devenus les subordonnés ou les collaborateurs.

 

De plus, certains d’entre eux avaient sciemment choisi de servir dans l’Appareil, le K.G.B. ou l’Armée, pensant jouer un rôle actif dans l’évolution du régime qui paraissait s’amorcer sérieusement à l’époque.

 

Cet « entrisme » avait eu pour conséquence une certaine amélioration du quotient intellectuel moyen des instances de direction du système. Dans les départements du Comité Central et les Ministères, des universitaires authentiques venaient épauler les ternes produits des cours par correspondance des Écoles du Parti.

 

Au sein du K.G.B. les tchékistes titulaires d’un doctorat quelconque n’étaient plus des exceptions et les jeunes officiers candidats aux diverses académies étaient de plus en plus brillants.  

Puis ce fut — avec la chute de Khrouchtchev, le début d’une ère glaciaire qui allait durer dix-huit ans. Les « jeunes loups » de l’époque du « dégel » durent faire le gros dos et s’adapter aux circonstances en cédant le pas aux apparatchiks classiques, aux tchékistes chevronnés ou aux vieilles culottes de peau. Toutefois en ce qui concernait le recrutement, le pli était pris et son niveau n’allait pas baisser pour autant.  

L’arrivée au pouvoir d’Andropov, en novembre 1982, devait porter un premier coup à la calotte glaciaire qui emprisonnait ici et là les anciennes forces nouvelles.

 

Sous le règne éphémère de Tchernenko des contacts devaient se prendre entre les quinquagénaires de la nébuleuse derrière lesquels se rôdaient de nouvelles couches de « jeunes loups ». L’élite de l’Intelligentsia scientifique de l’Académie et du Centre de Novossibirsk sentait son heure arrivée. Et c’est ainsi qu’en mars 1985 la nébuleuse tendait à se muer en un clan plus ou moins organisé, prêt à servir le nouveau Secrétaire Général, un homme de sa génération.  

 

LE SEMI-ECHEC DU 27° CONGRES DU PARTI

C’est au cours de sa première année de règne que Mikhaïl Gorbatchev va mettre en place ses équipes puisées essentiellement dans le « clan ». C’est avec elles qu’il va non seulement déclencher ses campagnes contre l’alcoolisme, la corruption et l’incompétence, mais également préparer le 27° Congrès de 1985.

 

Ce sont les « référents » — autrement dit les rédacteurs spécialités des divers départements de l’Appareil du Comité Central qui vont élaborer le Document de base qui sera présenté par le Secrétaire Général, son Rapport dans lequel paraîtront pour la première fois depuis le coup d’État bolcheviste les mots curieux de « reconstruction » et de « transparence », et ô horreur !... de « réforme » !  

Cependant, si la préparation au sommet ne présentait que des difficultés relatives, il n’en allait pas de même dans le domaine de la sélection des candidats au Congrès au niveau régional. Là, les satrapes de certaines républiques et d’une partie des « oblast » étaient difficiles à manoeuvrer — le choix des candidats dépendant d’eux et de leurs adjoints, il n’était pas question pour eux d’envoyer au Congrès des « camarades » douteux.  

C’est ainsi que malgré le succès obtenu — à titre personnel, par le Secrétaire Général lors de la présentation de son Rapport et de ses interventions, le nouveau Comité Central élu pour finir par le Congrès était loin de comprendre des gorbatchéviens convaincus.

 

Ce demi-échec devait évidemment se répercuter sur la composition du Politburo, lequel n’allait comporter qu’une faible majorité de fidèles du Secrétaire Général.

 

Toutefois au niveau du Secrétariat un certain nombre de postes-clés tels que l’Information et les Relations Extérieures revenaient à des hommes du clan.

 

DE L’ÉCHEC DE REYKJAVIK AU PLENUM DE JANVIER 1987

Au lendemain du Congrès on avait l’impression que rien n’allait changer réellement en U.R.S.S., du moins à l’intérieur.

 

Les formules nouvelles : « reconstruction » (perestroïka), « transparence » (glasnost) et surtout le mot sacrilège de « réforme », bien que répétés périodiquement, n’avaient en apparence aucune prise sur les réalités soviétiques.

 

Toutefois, les campagnes contre l’alcoolisme, la corruption et l’incompétence se poursuivaient à un rythme soutenu.

 

Le « clan » qui était parvenu à coiffer les instances du Parti de la ville et de la région de Leningrad, réussissait une opération analogue sur Moscou. Avec ces deux bastions essentiels contrôlés par ses amis, Gorbatchev améliorait sa situation. Toutefois la catastrophe de Tchernobyl secoua sérieusement l’Union Soviétique sans que le « clan » parvienne à exploiter ce drame pour s’emparer de l’Ukraine.  

C’est cependant sur le Théâtre Extérieur que le jeune souverain va porter l’effort de la Stratégie Totale soviétique, avec comme direction principale l’ensemble Europe-Amérique.

 

Sur cette direction, tous les moyens de la diplomatie, de la propagande et des services spéciaux sont mis en oeuvre pour jeter l’opprobre sur l’Initiative de Défense Stratégique (I.D.S.) américaine flétrie du nom de « Guerre des Étoiles ».

 

Ce faisant, le Kremlin cherche à dissocier l’Europe occidentale des États-unis et, en même temps, à mobiliser l’opinion publique américaine contre la politique militaire du Président Reagan.

 

Aux Européens on s’efforce de faire croire que l’I.D.S. est la preuve de l’égoïsme américain, Washington ne pensant qu’à la défense des États-unis (en France la désinformation soviétique joue sur l’idée fausse de la remise en cause de la Dissuasion française !).

 

A l’opinion publique américaine on tend à faire croire (avec souvent la « complicité objective » d’une partie des medias U.S.), que l’I.D.S. constitue l’obstacle majeur à tout accord américano-soviétique sur le désarmement.  

Parallèlement, face à l’Asie, on multiplie les offensives de charme vis-à-vis de la Chine et du Japon, dans l’espoir de dissocier le binôme sino-nippon.

 

Enfin sur la direction Proche-Orient/Afrique, on s’efforce de contrôler le conflit irano irakien en renforçant la présence soviétique tant à Bagdad qu’à Téhéran.  

Et ce sera finalement l’échec de Gorbatchev à Reykjavik — avec « une victoire aux points » de Reagan sur le jeune Gorbatchev qui espérait imposer au Président des concessions sur l’I.D.S.  

Certes un mois plus tard le pauvre Président Reagan va connaître une mauvaise passe avec, coup sur coup, la défaite de son parti lors des élections de novembre et, surtout, le scandale de l’« Irangate » (formule trouvée par l’Agence TASS !).  

Toutefois il faut noter que la Stratégie Totale soviétique ne paraît curieusement pas vouloir exploiter à fond les difficultés de l’Administration américaine. En fait, dès novembre 1986, le « clan » fait de son mieux pour préparer la séance plénière du Comité Central prévue pour le début de décembre.

 

Le rythme des mutations et des destitutions s’accélère, en particulier dans les républiques musulmanes.

 

La presse devient intéressante à lire, les journalistes s’efforçant, à l’exemple du Secrétaire Général, de ne plus utiliser la langue de bois. En même temps on sent un raidissement de l’opposition au « clan » et c’est ainsi que la destitution du « roitelet » Kazakh Kounaïev — un vieux protégé de Brejnev, suscite de graves émeutes à Alma Ata.

 

Finalement le Plenum du Comité Central n’a pas lieu en décembre 1986, et il faut attendre le 27 janvier 1987 pour voir enfin s’ouvrir cette session plénière retardée de plus d’un mois.

 

L’ACCÉLÉRATION DE LA « RECONSTRUCTION »

Au moment où débute le Plenum de janvier, le « clan » est parvenu à amorcer dans la coulisse une série de réformes sur le « travail individuel » des entreprises mixtes (avec participations étrangères).  

De son côté Mikhaïl Gorbatchev se présente devant le Comité Central avec un discours révolutionnaire sur la « Reconstruction et la Politique des Cadres du Parti ».

 

A la fois clair, direct, violent et effectivement révolutionnaire, ce discours fait impression tant à l’extérieur que, surtout, à l’intérieur de l’U.R.S.S. où les lecteurs de la Pravda ne devaient pas en croire leurs yeux.

 

Constat d’échec dans les domaines économique, idéologique, social, du fait de la mauvaise orientation prise par les dirigeants soviétiques sous Staline, des erreurs de Khrouchtchev, de l’immobilisme brejnévien. Seul Lénine était épargné, lui le modèle auquel il y a lieu de revenir.

 

Encore faut-il noter en passant que Lénine évoqué par Gorbatchev n’a pas grand-chose de commun avec le vrai Lénine. Le froid maniaque de la révolution mondiale, le pourfendeur haineux du concept même de Russie et de la notion de Dieu se trouve transmuté en un homme d’État réaliste et humain plaçant les « valeurs éternelles » au-dessus de la lutte des classes.

 

Grâce à cette transmutation, son « disciple » Gorbatchev peut désormais donner un contenu aux formules creuses de « reconstruction » et de « transparence » et justifier ses « réformes ».  

La « reconstruction » signifie une rénovation intégrale de chaque individu d’abord, des structures économico sociales ensuite, de la société soviétique pour finir; ainsi l’« homo sovieticus » que l’on croyait avoir réalisé redevient-il l’« homo peccator » qui doit se rénover.

 

Le socialisme édifié en U.R.S.S. porte la marque du « péché originel » stalinien que seule une nouvelle « révolution » peut rénover.

 

Pour cela il faut avoir des cadres rénovés. Et c’est ainsi que le Secrétaire Général propose d’introduire dans les instances régionales et républicaines du Parti et de l’État des élections à bulletins secrets et à candidatures multiples — en attendant d’étendre cette mesure aux instances dirigeantes du système.  

Quant à la « transparence », c’est tout simplement l’obligation de dire la vérité en toute circonstance.  

Faute de pouvoir mettre le Secrétaire Général en minorité, l’opposition parvient à occulter une partie de ses propositions dans la Résolution finale. Toutefois Mikhaïl Gorbatchev revient dans son discours final sur toutes ses propositions, prenant en quelque sorte le Parti et le Pays à témoins.  

Ce discours final va servir désormais de référence aux media soviétiques évoquant les résultats du Plenum de janvier 1987.  

Reconstruction, réforme et révolution sont les mots d’ordre martelés et commentés quotidiennement dans l’ensemble de l’U.R.S.S.  

Voulant accélérer le processus, Gorbatchev de son côté fait prendre des mesures spectaculaires, reçoit des personnalités étrangères et pour finir organise un « Forum de Paix ».  

Revenu à Moscou, l’académicien Sakharov — réintégré à sa place dans l’Académie des Sciences, participe à ce Forum. Une centaine de dissidents sont libérés. On annonce la révision du Code Pénal en ce qui concerne le délit de l’antisoviétisme. Les journalistes étrangers peuvent interviewer les dissidents libérés. On parle ouvertement d’une prochaine émigration de Juifs soviétiques à destination d’Israël.  

Pour finir Mikhaïl Gorbatchev — en sa double qualité de Secrétaire Général du Parti et de Président du Conseil de Défense surprend tout le monde en faisant de nouvelles propositions en matière de Désarmement. Reprenant l’ancienne proposition américaine de l’«option zéro » concernant les fusées intermédiaires — S.S.20 contre Pershing2 et Cruise missiles, il abandonne ses exigences sur l’Initiative de Défense Stratégique et admet le maintien provisoire hors discussion des forces nucléaires française et britannique.  

 

REFORMES OU RÉVOLUTION

A partir de mars. 1987 on sent en U.R.S.S. une radicalisation de la lutte entre le « clan » et une opposition qui s’organise. Cette dernière freine partout où elle le peut la mise en oeuvre des réformes et parvient surtout à mobiliser le sommet du P.C. ukrainien.

 

C’est ainsi que le Plenum de ce P.C. retardé plusieurs fois se réunit le 18 mars pour réélire à sa tête un fidèle brejnévien Vladimir Chtcherbitsky — très lié au chef du K.G.B. : Victor Tchébrikov.  

Cet échec, le premier sérieux depuis deux ans de règne, n’empêche pas Gorbatchev de recevoir en grande pompe Margaret Thatcher et d’autoriser Sakharov et le dissident juif Begun à rencontrer le Premier Ministre britannique.

 

Toutefois, il semble, vue sa liberté d’action en ce qui concerne l’Afghanistan où, en décembre-janvier l’amorce d’un véritable retrait des troupes soviétiques s’esquissait, ne soit plus la même.  

Par ailleurs les satellites ne semblent pas pressés de s’aligner sur le nouveau cours préconisé par le « clan ».

 

Curieusement le chef du K.G.B., Tchebrikov, effectue une visite à Cuba, cependant que Gorbatchev décide de se rendre en Tchécoslovaquie.  

Pendant ce temps un train de réformes portant sur une semi-privatisation de l’agriculture et de certaines branches des industries de biens de consommation se prépare, en attendant sa mise en oeuvre au début de l’été.  

Le temps paraît, pour le moment, travailler pour le « clan » et si l’opposition ne brusque pas les choses d’ici le mois de juin, le processus révolutionnaire pourrait devenir irréversible. L’idéologie s’érode avec la remise en cause du « sens de l’histoire » et la relativisation du Mal jusque-là symbolisé par l’antisoviétisme — sans parler des citations apocryphes de Lénine. Les structures vermoulues du système se trouvent atteintes. La nécessité de sortir l’économie de l’ornière s’impose.  

Les quelques mois à venir pourraient être fertiles en événements, en commençant par juin qui verra une très importante réunion du Comité Central.  

Pour finir je vous propose de modifier la question initiale en vous faisant l’aveu que « je crois en Gorbatchev en tant qu’instrument de la Providence appelé à casser le système totalitaire soviétique..., même et surtout si l’intéressé l’ignore.

 

 

 
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Article paru dans le Bulletin N° 134

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